segunda-feira, 11 de maio de 2020

Le président de Reims trouve "pathétiques" les discussions sur la Ligue 1

Le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot s’est rangé à l’avis du gouvernement rendu par le Premier ministre Edouard Philippe, puis confirmé par la LFP, avec l'arrêt des championnats. La santé avant tout.


Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, n’en déplaise aux clubs qui s’estiment lésés par la décision qui a été rendue et le classement qui en a découlé par la suite, les championnats professionnels de football sont bel et bien terminés pour la saison 2019-2020. Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, représentant d’un groupe de dialogue social à la Ligue de football professionnel (LFP), a martelé le message ce lundi sur la chaîne L’Equipe.

"Nous sommes légalistes"

"Je crois qu’il faut remettre les choses dans le contexte, a-t-il rappelé. On a énormément entendu Jean-Michel Aulas ces dernières semaines, mais Première ligue et les présidents avaient énormément travaillé sur des scénarios. Sauf que, je rappelle à toutes fins utiles, que c’est une décision des pouvoirs publics. Et nous sommes légalistes. A partir du moment où le Premier ministre de notre pays prend une décision, on doit la respecter. Et ensuite, se mettre en ordre de marche. Je pense que toutes ces discussions sont pathétiques par rapport à la situation dans laquelle est notre pays."

Le casse-tête des budgets

Bien qu’il n’ait pas vraiment apprécié la dispersion de ses collègues sur ce sujet de l’arrêt des championnats, Jean-Pierre Caillot comprend les fondements de leur inquiétude. La perspective d’un manque à gagner colossal, à tous les niveaux (droits TV, billetterie, sponsors, hospitalités…), a de quoi donner le vertige aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, toujours pas fixés sur la reprise des compétitions, ni l'accueil du public dans les stades.

"Pour vous donner un ordre d’idée, sur la saison 2018-2019, ce dont on parle, c’est-à-dire les recettes billetterie, les hospitalités, ça représente 700 millions d’euros pour l’ensemble des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, a expliqué le patron du Stade de Reims à nos confrères. Donc vous imaginez bien le casse-tête que c’est pour nous de faire nos budgets aujourd’hui, quand on ne sait pas quoi mettre finalement sur ces lignes-là."

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