quarta-feira, 25 de julho de 2018

A lire cette semaine dans France Football : Ballon d'Or, la belle occase pour les Français ?

Dans la course au Ballon d'Or France Football, plusieurs Bleus se sont positionnés mais pourraient, comme avant eux les Espagnols ou les Allemands, s'autoconcurrencer de manière fatale.
griezmann (antoine) pogba (paul) mbappe lottin (kylian) umtiti (samuel) giroud (olivier) matuidi (blaise) hernandez (lucas) kante (n'golo) pavard (benjamin) - cache - varane (raphael) lloris (hugo) (R.Martin/L'Equipe)
Un titre de champion du monde, ça change forcément les choses. Si quelques joueurs français sont logiquement en droit de nourrir quelques ambitions pour la Ballon d'Or France Football cette année, le titre récemment remporté en Russie ne fait que renforcer leurs chances, même si être champion du monde ne suffit pas toujours à décrocher le graal quand on a été sacré avant tout grâce au collectif. Les Espagnols, en 2010, ou les Allemands, quatre ans plus tard, peuvent en témoigner. La chance des Français dans cette course au Ballon d'Or 2018 est aussi leur plus grand défaut : le succès à plusieurs.

La France n'est pas une "one man team", genre l'Argentine ou le Portugal. Aucun joueur n'incarne plus qu'un autre cette victoire en Coupe du monde. Il y a ceux qui, en 2018, ont gagné des trophées très prestigieux, comme Varane (C1) ou Griezmann (C3). Ceux dont le charisme, le talent et la personnalité éblouissent les papilles (Mbappé, Pogba). Et ceux dont la discrétion et l'efficacité sont les plus fidèles atouts (Kanté, Lloris).
Contrairement à 2010 et 2014, la FIFA n'est plus partenaire du Ballon d'Or.
Dans son édition actuellement en kiosque, FF décrypte les chances des Français qui postulent sérieusement cette année. Quelles sont leurs forces ? Les stats qui parlent pour eux ? A quelles anciennes légendes ressemblent-ils le plus ? FF répond à tout, avec l'avis très précieux d'Alain Giresse, deuxième du Ballon d'Or 1982. Et n'oublie pas de souligner que, contrairement à 2010 et 2014, la FIFA n'est plus partenaire du prestigieux trophée. Les 192 membres du jury FF n'ont pas la même culture, les mêmes valeurs, les mêmes repères. Ils sont en revanche les seuls à décider. A eux de jouer...

Ventspils-Bordeaux : Les Girondins sont dans le flou avant leur entrée en lice en Ligue Europa

poyet (gustavo) (A. Martin/L'Equipe)

À la veille de son entrée en lice au deuxième tour préliminaire de Ligue Europa contre les Lettons de Ventspils, Bordeaux est dans le flou le plus total. Un recrutement au point mort, l'imbroglio Malcom et la probable vente du club sont autant de facteurs qui ont agité l'été bordelais.
Le souvenir de Videoton plane toujours sur Bordeaux. Les Girondins n'ont certainement pas oublié le fiasco de l'été dernier, cette élimination lors du troisième tour préliminaire de Ligue Europa face au modeste club hongrois (2-1, 0-1). «Si on a en tête le traumatisme de Videoton ? Bien sûr. Tout le monde parle de ça, et tout le monde regarde ce match, en ayant pour image l'année dernière», a commenté l'entraîneur Gustavo Poyet, lundi, sur RMC. Alors au moment de se rendre en Lettonie pour y affronter le FK Ventspils, il n'est pas question de commettre les mêmes erreurs, ni de commencer la compétition par un échec retentissant. A priori, la double confrontation est abordable pour le FCGB, mais le contexte actuel - mercato à l'arrêt et possible vente du club - perturbe le début de saison des Girondins.

Dans l'attente de la vente

Le feuilleton de la reprise du club dure maintenant depuis plusieurs mois. Propriétaires des Girondins de Bordeaux depuis 1999, M6 et Nicolas de Tavernost sont prêts à laisser la main au fonds d'investissement américain GAPC (General American Capital Partner LLC). Pourtant, l'affaire était mal engagée au mois de juin. Le président bordelais avait même fixé une date butoir, le 15 juin, pour faire aboutir les négociations. Tout cela, c'était avant que Joseph DaGrosa, le propriétaire de GAPC, ne s'affiche au Haillan aux côtés de Nicolas de Tavernost et Stéphane Martin le jour de la reprise, le 29 juin. Les discussions se sont donc poursuivies et, désormais, les deux parties seraient proches d'un accord. Cependant, subsistent quelques obstacles pour finaliser la vente, dont un essentiel : le montant du loyer annuel - 3,7 M€ jusqu'en 2045 - du Matmut Atlantique. Une charge que le fonds d'investissement entend faire diminuer.

"Abonnez-vous" qu'ils disaient à Bordeaux.

Plus d'un mois de mercato écoulé, aucune recrue, quasi aucun départ, le board parti en vacances, le rachat au point mort, la Coupe du Monde quasi terminée, la communication fantôme, le premier match dans pile 2 semaines...
Bon...
Si la situation pourrait se débloquer dans les prochains jours, le flou autour de l'avenir du club est pesant. L'inquiétude est grandissante chez les salariés, ces derniers ne disposant d'aucune information sur le futur proche. Lors de la conférence de presse de rentrée le 3 juillet, Gustavo Poyet était déjà apparu très remonté par le contexte. «On ne peut pas se projeter au niveau de l'équipe, de la préparation, s'était agacé l'entraîneur des Girondins. Le nouveau propriétaire, lui, ne peut encore rien faire (...) En septembre ou en octobre prochain, tout le monde aura oublié mais moi je m'en souviendrai très bien.» Avant de poursuivre son analyse : «Le plus important pour un club de football, ça se passe l'été. Si tu fais les choses bien pendant l'été, c'est plus facile. Et nous, on n'a rien fait», avait poursuivi Poyet en conférence de presse. Lundi dernier, l'entraîneur en a rajouté une couche sur RMC, déplorant «attendre tous les jours des nouvelles.»

Après Malcom, le début du recrutement ?

Trois semaines plus tard, Bordeaux n'est pas plus avancé quant à son effectif version 2018-19. Si ce n'est que Malcom a été vendu à Barcelone pour une belle somme (41M€ + 1M€ en bonus) après avoir été en passe de s'engager avec l'AS Roma quelques heures plus tôt. Un nouveau rebondissement qui illustre bien la navigation à vue qui prévaut chez les Marine et Blanc. Maintenant que la pépite brésilienne est partie, l'objectif va donc être de lancer enfin le recrutement. «Si ça permet de débloquer la situation... Il faut aussi savoir que l'on parle de notre meilleur joueur, précisait Poyet sur RMC avant l'officialisation du départ du Brésilien. C'était notre meilleur buteur, celui qui faisait le plus de passes décisives, de différences.»

Maintenant il serait grand temps d’enclencher la suite. Finaliser la vente des @girondins et enfin lancer le mercato. Car devant le club s’est affaibli avec le départ de Malcom. @ManciRomain @ub87officiel @FlorianBrunet78 @ddarroman
En plus de Diego Rolan, transféré à La Corogne (6 M€), Bordeaux a vu Martin Braithwaite et Soualiho Meïté repartir dans leurs clubs respectifs après leur passage en prêt. Sans pour autant enregistrer des renforts. Un immobilisme inquiétant auquel Poyet a réagi en alignant Younousse Sankharé au poste de numéro 9 samedi dernier lors du match amical contre le club de Bundesliga 2, l'Union Berlin (1-1). Et s'il peut espérer l'éclosion de certains jeunes comme Jules Koundé (19 ans), Aurélien Tchouaméni (18 ans) ou Zaydou Youssouf (19 ans), le technicien uruguayen est également conscient que son effectif a besoin d'être renforcé dans toutes ses lignes.

Pour le déplacement à Ventspils ce jeudi, Poyet a convoqué vingt-et-un joueurs sans Youssouf Sabaly et Théo Pellenard, tous les deux blessés. Après avoir arraché une sixième place inespérée en fin de saison dernière, Bordeaux s'apprête à lancer une nouvelle campagne européenne avec de nombreux doutes dans les têtes. Poyet avait d'ailleurs déjà préparé le terrain au début du mois : «Vous savez, je n'aime pas les excuses mais là tout le monde me donne la possibilité d'avoir beaucoup d'excuses le 26 juillet.» Premiers éléments de réponse demain après la manche aller contre les Lettons.

A lire cette semaine dans France Football : Thomas Tuchel (PSG), les clés du changement

L'arrivée du technicien allemand au Paris-SG va bousculer le quotidien et les habitudes du club et de ses joueurs. A tous les niveaux.
Dans sa quête de reconnaissance européenne, le PSG a donc confié les clés de son vestiaire à Thomas Tuchel, le coach allemand passé notamment par le Borussia Dortmund. Un technicien qui arrive avec ses idées, et ses principes. Dans son édition actuellement en kiosque, FF décortique la méthode Tuchel. Son image, son très fort caractère, son côté perfectionniste, son style de jeu qui rime avec la fin du 4-3-3 si cher à l'équipe, ce qu'il compte changer dans l'organisation ou encore ses relations avec les dirigeants, tout est passé au peigne fin.

On y apprend notamment qu'il aime que son équipe ait la possession du ballon, mais sans pour autant multiplier les touches de balle comme elle le faisait trop souvent à son goût par le passé. Ou encore qu'il a lui-même redessiné les plans du Camp des Loges, étudié de fond en comble l'hôtel où le groupe a l'habitude de se mettre au vert, et fréquenté les divers restaurants, bars ou boîtes branchés où ses joueurs aiment parfois se retrouver. Histoire de se mettre le personnel dans la poche, pour qu'on puisse le prévenir si un de ses joueurs sort dans la semaine...

Tout le monde est sur un pied d'égalité

Même rigueur sur la nourriture, où certains aliments sont interdits par ce coach végétarien. Dani Alves, qui se remet d'une blessure, a par exemple reçu un régime spécifique à tenir. C'est aussi ça la méthode Tuchel, pas de différence entre les jeunes et les anciens, les novices et les cadres. Tout le monde est sur un pied d'égalité. Tous deux interrogés, Aristide Bancé et Ivan Klasnic, qui ont eu Tuchel comme coach dans leur carrière, confirment tout cela. A Paris, le changement, c'est maintenant...
«Tuchel, les clés du changement», un dossier de six pages à lire dans le FF actuellement en kiosque ou ici en version numérique.