Président du syndicat Première Ligue mais également aux manettes de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo est en première ligne durant la crise du coronavirus que traverse le football français.
Globalement apprécié par les dirigeants des grands clubs de Ligue 1, le co-président de l’AS Saint-Etienne a toutefois beaucoup moins la cote auprès des écuries un peu moins huppées du championnat de France. C’est tout du moins ce que l’on apprend ce mercredi à la lecture du portrait dressé par L’Equipe de Bernard Caïazzo. Ancien président du Racing Club de Lens, Gervais Martel n’y a par exemple pas été avec le dos de la cuillère au sujet du dirigeant de l’ASSE. « Bernard parle beaucoup. Quand Lens est descendu en L2, en 2008, il m’avait appelé plusieurs fois. Avec sincérité, il m’avait dit qu’il se battrait pour que les clubs historiques ne souffrent plus de la relégation. Derrière, cela n’avait pas bougé… » a indiqué celui qui officie désormais sur La Chaîne L’Equipe.
L’homme d’affaires Luc Dayan n’est pas plus élogieux à l’égard de Bernard Caïazzo. Bien au contraire. « Il a une grande propension à raconter ce qui l’arrange. Une fois, il avait déclaré qu’il avait 5 millions d’euros dans l’ASSE pour sauver le club et les salariés. C’est totalement faux : il avait mis autour d’1 million. Il est insaisissable. Très fort pour faire copain avec les gros au détriment des petits ou inversement selon son intérêt du moment ». Des déclarations qui ne devraient pas vraiment plaire à Bernard Caïazzo, très investi durant cette crise que traverse le football français bien qu’il ne fasse pas partie des quatre présidents nommés (Sadran, Rivère, Eyraud, Al-Khelaïfi) pour négocier le paiement des droits télévisuels avec Canal Plus et BeInSports.
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