Jean-Pierre Caillot n'est pas très friand d'un emprunt massif global du football français auprès de fonds d'investissement. Le président du Stade de Reims considère que les clubs doivent, face à la crise économique liée à la pandémie de coronavirus, privilégier des prêts garantis par l'État. "Comme toute entreprise, les clubs peuvent contracter un emprunt qui représente trois mois de chiffre d’affaires auprès de leur banque qui sera garanti à hauteur de 90 % par l'État. Cet emprunt, relativement facile à obtenir, permettra d'abonder sur la trésorerie des clubs", a détaillé le dirigeant à l'AFP.
L'idée de recourir aux fonds d'investissement a été proposée mardi par le président du Losc Gérard Lopez, lors d'un entretien accordé au journal L'Équipe. Il a évoqué la possibilité pour les clubs de contracter un emprunt de 300 à 500 millions d'euros. "C'est notre devoir de dirigeant d'étudier toutes les possibilités" mais cette idée fait partie "du cas le plus extrême", a répondu Jean-Pierre Caillot, membre du Bureau de la Ligue de football professionnel (LFP), réuni vendredi par visioconférence.
Le "vrai problème" des droits TV
Jean-Pierre Caillot a également évoqué l'accord sur les salaires trouvé, mardi, par le groupe de travail sur le dialogue social mis en place par la LFP, dont il est l'un des représentants. "Face à une crise, chacun doit prendre ses responsabilités et ce dialogue a été mené avec des gens...
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