quinta-feira, 17 de maio de 2018

Équipe de France : pourquoi Didier Deschamps a eu raison de ne pas retenir Adrien Rabiot dans la liste des 23 pour la Coupe du monde

Écarté in extremis de la liste des 23 Bleus par Didier Deschamps, Adrien Rabiot va (sauf blessure) manquer une Coupe du monde qui lui semblait promise. À vrai dire, on comprend tout à fait le choix du sélectionneur.

Parce qu'il n'a pas su saisir sa chance

Présent au plus haut niveau avec le PSG depuis plusieurs saisons, Adrien Rabiots'est régulièrement montré épatant en Ligue des champions. Mais le joueur de vingt-trois ans ne compte que six sélections en équipe de France. Une anomalie. Parce que la concurrence est forte dans ce secteur, mais aussi parce que ''le Duc'' a très rarement montré l'étendue de son talent au cours de ses 357 minutes sous le maillot bleu. Trop timide, trop dilettante, trop inconsistant, il n'a pas su franchir la marche qui le sépare du haut niveau international. Il n'a en tout cas pas montré assez pour forcer son destin. «Les performances d'Adrien en équipe de France ne sont pas du tout du même niveau que celles qu'il a eu avec le PSG», a d'ailleurs lâché Didier Deschamps en conférence de presse ce jeudi.

Parce qu'il fallait une vraie doublure à Kanté

Oui, Adrien Rabiot peut jouer devant la défense. Oui, il y a même brillé ponctuellement. Mais il n'en a vraiment plus envie, et depuis quelques mois, ça se voit. Ça crève même les yeux. À tel point que même démuni, Unai Emery a préféré chercher une autre solution pour préparer le choc européen face au Real Madrid. Didier Deschamps en a certainement pris acte, et qu'il choisisse un système à deux ou à trois milieux, il a besoin d'un solide plan B si N'Golo Kanté doit être remplacé ou économisé. Dans cette optique, le profil de Steven Nzonzi est idéal, d'autant qu'il reste sur une saison de haut vol avec le FC Séville.

Parce qu'il a besoin d'un coup de pied aux fesses

Il y a des petites phrases qui peuvent marquer une carrière. Celle d'Adrien Rabiot après son entrée décevante en Bulgarie («C'était assez dur parce qu'il faisait froid, je n'étais pas chaud. J'avais aussi la peur de me blesser»), le 7 octobre dernier, va encore lui coller à la peau pendant un moment. Mais au-delà de ça, le côté "enfant gâté" du Parisien lui a certainement joué des tours dans l'esprit de son sélectionneur. Rabiot avait peut-être besoin d'une telle claque pour se remettre en question, sur le terrain comme en dehors. Pour se relever et se rendre indispensable, il devra évoluer, progresser, mûrir. Bref, se mettre à la hauteur de son immense talent.
C.C.

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