Vainqueur à l'aller en Espagne (1-2), le Bayern Munich n'a pas été inquiété par le FC Séville (0-0) en quarts de finale retour de Ligue des champions, et retrouve sa place dans le dernier carré, dont il avait été privé l'an passé.
Manchester City a quitté la scène, le Barça est tombé de très haut, le Real Madridest passé par un trou de souris. Et le Bayern Munich dans tout ça ? Tout va bien, merci pour lui. Les champions d'Allemagne, sortis deuxièmes de leur poule derrière le Paris Saint-Germain, se sont qualifiés sans se faire peur aux dépens du FC Séville, qui avait signé l'exploit des huitièmes de finale en allant éliminer Manchester United à Old Trafford. Battus 2-1 à l'aller dans leur stade, les Andalous n'ont pas pu entrevoir la qualification, cette fois-ci, lors d'un match retour ouvert et plaisant, malgré le score nul et vierge (0-0).
Avec cinq joueurs offensifs au coup d'envoi, le Bayern n'a jamais cherché à fermer le jeu, ce qui n'est pas dans ses habitudes il est vrai. Emmenés par les éternels Arjen Robben et Franck Ribéry, toujours aussi en jambes, les Bavarois ont cherché à se mettre à l'abri mais sans trouver la faille, malgré 19 tirs (6 cadrés seulement) et 9 corners. Ribéry a eu des opportunités (38e, 42e), James Rodriguez aussi (4e, 63e), tout comme Robert Lewandowski, qui a manqué le cadre de la tête à bout portant (48e).
En face, Séville a tenté sa chance, évidemment. Mais les Andalous n'avaient pas les armes, tactiques ou techniques, pour faire vaciller la grosse machine bavaroise. Il y a eu quelques situations chaudes dans la surface d'Ulreich, pour Sarabia (11e), Correa (17e) ou encore Escudero (26e), et cette tête de Steven N'Zonzi -l'un des trois Français titulaires avec Lenglet et Ben Yedder- sur la barre transversale (58e). Trop peu pour espérer faire trembler le Bayern, l'expulsion de Correa dans le temps additionnel restant anecdotique.
A l'arrivée, les hommes de Jupp Heynckes retrouvent le dernier carré de la C1, qu'ils avaient fréquenté sans interruption entre 2011 et 2016. La force de l'habitude. Il se dégage une évidente sérénité dans cette équipe bavaroise, qui sera bonne à éviter vendredi lors du tirage au sort.
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