Sueurs froides.
Dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport ce dimanche, Gian Piero Gasperini, l’entraîneur de l’Atalanta Bergame, est revenu sur sa contamination au coronavirus au mois de mars et parle des symptômes qui seraient apparus la vieille du match retour des huitièmes de finale de Ligue des champions disputé le 10 mars face à Valence (4-3). « La veille du match contre Valence, je me sentais mal. L'après-midi, encore pire, raconte le technicien de 62 ans. C'était le 10 mars. Les jours suivants, j'ai peu dormi, j'étais en morceaux. Toutes les deux minutes passait une ambulance. À côté de chez moi, il y a un hôpital. Et la nuit, je pensais : "Si je vais là-dedans, que m'arrivera-t-il ? Je ne peux pas partir maintenant, il me reste tellement de choses à faire." »
« Le 14, j'ai fait une grosse séance de sport et tout allait très bien, mais le lendemain, notre chef cuisinier nous a apporté une colombe (un gâteau traditionnellement servi à Pâques) et du (champagne) Dom Pérignon qui m'ont fait l'effet de pain et d'eau, raconte celui qui a été élu meilleur entraîneur de la Serie A en 2018-2019. J'avais perdu le goût. N'étant pas fiévreux, je n'ai jamais fait le test avec un écouvillon. Mais il y a 10 jours, les tests sérologiques m'ont confirmé que j'avais eu le Covid-19. J'ai développé des anticorps, ce qui ne veut pas dire que je suis immunisé. »
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