Passifs et dominés dans le jeu, les Parisiens se sont logiquement inclinés sur la pelouse du Borussia Dortmund (2-1). Un score flatteur au vu de la physionomie du match qui leur laisse toutefois leurs chances avant le retour, dans trois semaines.
La leçon : Paris peut s'estimer heureux
Tout ça pour ça... Après avoir insisté des semaines durant avec son 4-4-2, et tenté de travailler les automatismes entre les quatre fantastiques, Thomas Tuchel a décidé de tout bouleverser au coup d'envoi de ce huitième de finale aller sur la pelouse du Borussia Dortmund. Exit Icardi et place, cette fois, à un 3-4-3 avec Marquinhos-Silva-Kimpembe en défense, soutenus par un duo Verratti-Gueye à la récupération et un trio Di Maria-Mbappé-Neymar devant. Pour un résultat aussi décevant d'un point de vue mathématique (2-1) qu'en termes de jeu, les joueurs de la capitale ayant proposé une bouillie de football et rendu une copie offensive absolument exécrable.
La première période était même à sens unique. Comme perdus sur le terrain, les Parisiens étaient en grande souffrance, aussi bien en défense qu'en attaque, où ils n'arrivaient pas à se montrer dangereux, hormis sur un coup franc de Neymar de peu à côté (11e). Impuissants, considérablement gênés par le pressing haut et dense de leur adversaire, ils n'arrivaient pas à aligner deux passes dans le camp adverse, et encore moins à inquiéter un Bürki réduit au simple rang de spectateur. Navas, lui, était mis à contribution. Inspiré sur un centre dangereux de Sancho (24e), le gardien costaricien sortait le grand jeu quelques minutes plus tard sur une belle frappe enroulée de l'Anglais (27e) avant de voir une frappe (35e) puis une tête (36e) de Haaland filer à côté. Et il fallait quelques mauvais choix adverses, comme ce contre mal négocié par Sancho, encore lui (14e), et deux retours salvateurs de Verratti (22e, 38e), pour permettre aux Parisiens de rentrer aux vestiaires à la pause sur un score nul et vierge plutôt flatteur.
La première période était même à sens unique. Comme perdus sur le terrain, les Parisiens étaient en grande souffrance, aussi bien en défense qu'en attaque, où ils n'arrivaient pas à se montrer dangereux, hormis sur un coup franc de Neymar de peu à côté (11e). Impuissants, considérablement gênés par le pressing haut et dense de leur adversaire, ils n'arrivaient pas à aligner deux passes dans le camp adverse, et encore moins à inquiéter un Bürki réduit au simple rang de spectateur. Navas, lui, était mis à contribution. Inspiré sur un centre dangereux de Sancho (24e), le gardien costaricien sortait le grand jeu quelques minutes plus tard sur une belle frappe enroulée de l'Anglais (27e) avant de voir une frappe (35e) puis une tête (36e) de Haaland filer à côté. Et il fallait quelques mauvais choix adverses, comme ce contre mal négocié par Sancho, encore lui (14e), et deux retours salvateurs de Verratti (22e, 38e), pour permettre aux Parisiens de rentrer aux vestiaires à la pause sur un score nul et vierge plutôt flatteur.
2 – Paris n’a tenté que 2 tirs en 1ère période contre Dortmund, son pire total à la mi-temps d’un match de Ligue des Champions depuis le 8 mars 2017 à Barcelone (2 également). Pétrifié. #BVBPSG
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Neymar égalise, Haaland poursuit son show
Le constat était alarmant, mais pas suffisamment pour convaincre le coach parisien de changer ses plans à la pause. Et le résultat était le même en début de deuxième période. Paris souffrait défensivement, et s'entêtait à attaquer dans l'axe. Sans plus de succès, malgré une belle frappe de Mbappé bien repoussée par Bürki (66e). Et ce qui devait arriver arriva. A l'affût après un tir contré de Guerreiro, Haaland trompait Navas à bout portant (69e). Mbappé, sur l'une de ses rares incursions, profitait toutefois d'une erreur de Zagadou pour offrir une égalisation longtemps inespérée à Neymar (75e). Mais Haaland, encore lui, redonnait l'avantage aux siens dans la foulée d'un missile de 20 mètres face à des Parisiens bien trop attentistes (77e). Malgré un regain d'énergie en fin de match, et un poteau trouvé par Neymar (81e), le score ne bougeait plus. Vu ce qu'ils ont proposé, Di Maria et ses copains peuvent tout de même s'en satisfaire.
Le gagnant : Haaland en mode poison
Il a été de tous les bons coups offensifs des siens. Imposant dans les duels, intéressant dans ses mouvements, le prodige norvégien a été un véritable poison pour l'arrière-garde du PSG. Et son sens du but a fait le reste. Opportuniste sur l'ouverture du score, il a fait étalage de toute sa classe pour remettre les siens devant deux minutes à peine après l'égalisation parisienne, d'une frappe du gauche aussi pure que précise. Ses neuvième et dixième buts de la saison dans la compétition, pour son septième match, mais les premiers avec Dortmund, qu'il a rejoint cet hiver pour 20 millions d'euros en provenance de Salzbourg. A 19 ans, l'avenir lui appartient forcément.
Haaland il a pas parlé chinois. Il a tellement faim, toujours à l’affût, il est grand, rapide, puissant. Encore un mec de type cyborg créé pour perfomer dans le foot. #BVBPSG
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Le perdant : Thomas Tuchel a eu tout faux
Il se savait attendu, voire guetté à l'aube de ce huitième de finale aller où il devait forcément répondre à ses (nombreux) détracteurs. En changeant tous ses plans au coup d'envoi, Thomas Tuchel a mis son équipe en grande difficulté. Déjà parce qu'elle a manqué de repères, d'assurance. Mais aussi parce qu'elle a subi, alors que l'on attendait d'elle qu'elle prenne le jeu à son compte. Il aurait pu rectifier le tir à la pause, et tenter de prendre enfin le contrôle de la rencontre. Mais le technicien allemand ne l'a pas vu de cet œil-là, puisqu'il n'a procédé qu'à un seul changement, poste pour poste, Sarabia prenant la place de Di Maria. Et ses troupes ont logiquement fini par s'incliner. Malgré cela, il a confié au coup de final sur RMC Sports qu'il n'avait «pas de regret»...
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