Malgré quelques occasions franches, Monaco a été dominé par une Juve bien plus réaliste et qui a su faire parler son expérience (0-2). La finale s'est considérablement éloignée.
La Juve a fait parler son expérience
Quelque peu secouée par des Monégasques bien entrés dans leur match, la Juve n'a pas eu besoin de cinquante occasions pour faire plier l'ASM. Après avoir testé la solidité de Subasic sur une frappe pas franchement dangereuse de Dani Alves (10e), les Turinois ont ouvert la marque sur leur deuxième véritable occasion. Au menu, une talonnade aussi précise que judicieuse de ce même Dani Alves pour Higuain, qui trompait le gardien monégasque d'une frappe sèche à l'entrée de la surface (29e). Le quintuple champion d'Italie en titre a alors déroulé son football, fait d'enchaînements et de respirations, mais aussi de petites (ou grosses, à l'image du vilain coup de coupe de Chiellini sur Falcao) fautes pour annihiler les contres adverses. Et la paire Dani Alves-Higuain a fait le reste. Servi par Dybala sur le flanc droit de la surface après un ballon perdu par Bakayoko au milieu de terrain, le Brésilien a adressé un bijou de centre au deuxième poteau pour le doublé de l'Argentin (57e). Fin du film...
Monaco a laissé passer sa chance
Malgré quelques hésitations lors des toutes premières minutes, Monaco s'est assez vite mis dans le sens de la marche. Et, avec un petit peu plus de réalisme, les hommes de Jardim auraient bien pu ouvrir la marque et mettre quelque peu le doute dans les esprits turinois. Mais en face, Gianluigi Buffon, qui fêtait pour le coup son centième match de Ligue des champions, ne l'entendait pas de cette oreille. L'inusable gardien italien saisissait d'abord tranquillement une tête un petit peu trop scolaire de Mbappé, pourtant idéalement placé après un très bon centre de Dirar (13e). Puis il sortait le grand jeu face au jeune international français, qui reprenait du gauche un nouveau centre du Marocain (16e), et face à Falcao, auteur d'une bonne tête après un centre de... Dirar (19e). La Juve, qui avait laissé passer l'orage, pouvait alors plier l'affaire de l'autre côté du terrain. Malgré quelques bonnes situations pour Mbappé ou Bernardo Silva au retour des vestiaires, et une belle tête de Germain déviée par Buffon en toute fin de match, l'ASM ne trouvera pas la faille.
Le milieu monégasque a souffert
Si la défense monégasque n'a pas franchement démérité malgré les deux buts encaissés, si le duo d'attaquants Mbappé-Falcao a fait ce qu'il a pu pour tenter de tromper Buffon, le milieu de terrain de l'ASM a lui souffert dans l'ensemble face à l'ogre turinois. D'ordinaire si précieux à la récupération et au niveau de la première relance, Fabinho et Bakayoko n'ont pas eu leur rendement habituel, le second ayant d'ailleurs perdu le ballon à l'origine du deuxième but adverse. Sur les côtés, Thomas Lemar et Bernardo Silva ont également eu toutes les peines du monde à trouver les espaces ou les décalages capables de mettre à mal un adversaire aussi solide (aucune défaite, deux buts encaissés en onze matches dans la compétition cette saison). Avec un tel retard au tableau d'affichage, la mission des Monégasques s'annonce presque impossible avant le retour, mardi prochain. Cette fois, ils sont peut-être tout simplement tombés sur meilleurs qu'eux.
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