quinta-feira, 10 de novembro de 2016

France-Suède: Le plan de jeu des Suédois? «Jouer bas, rester en bloc, ne pas se projeter trop vite» (ça promet) FOOTBALL Autrement dit, ne comptons pas sur l'adversaire pour attaquer au Stade de France...


Grosse ambition en vue du côté de la Suède, adversaire de la France vendredi soir dans un match comptant pour les qualifications pour la Coupe du monde 2018.  «On va jouer bas, on va essayer de ne pas se projeter trop vite, conserver la balle, jouer notre propre jeu e mettre la France en difficulté», a déclaré jeudi son sélectionneur Jan Andersson. Wahou. «J'ai besoin des caractéristiques défensives de mes joueurs et surtout des milieux défensifs, qui sont grands, puissants et savent surtout bien se placer».

Le défenseur et capitaine Andreas Granqvist, interrogé sur la manière de faire échec à Antoine Griezmann, a été tout aussi ambitueux: «On va rester en place, jouer en bloc, agir ensemble et quand on aura la balle, oser. On ne va pas se focaliser sur un ou deux joueurs, on va rester compact, et essayer d'imposer un style de jeu différent». Laissez-nous deviner: de l'impact physique et des longs ballons devant? Comme c'est original. 


France - Suède (J-1). Apprendre à vivre sans Zlatan Ibrahimovic


Etes-vous capable de citer un joueur de la sélection suédoise ? A ce petit jeu, Adrien Rabiot et Samuel Umtiti ont tous les deux séché. En revanche, les deux jeunes joueurs de l'équipe de France soulignaient la déflagration que représente la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic.

Depuis l'Euro et une élimination sans gloire dès le premier tour (deux défaites et un nul), la sélection scandinave a changé de visage. Janne Andersson, champion surprise avec l'IFK Norrköping en 2015, a pris la succession d'Erik Hamrén après un septennat sur le banc. L'ancien Lyonnais Kim Källström ou l'ex-gardien de Rennes Andreas Isaksson ont aussi remisé le maillot bleu et jaune, mais c'est bien Ibra qui laisse un vide sidéral dans une équipe qui se présente en position d'outsider demain au Stade de France malgré sa position de coleadeuse du groupe A.

Sa retraite doit désinhiber les joueurs


« Contre la France, cela va être compliqué, reconnaît le milieu offensif de Toulouse Jimmy Durmaz au quotidien suédois Aftonbladet. Depuis l'arrivée d'Andersson, il y a une autre dynamique dans le groupe. On sait qu'on n'a pas la meilleure équipe mais on fait tous un peu plus d'efforts qu'auparavant. Avant, on savait qu'il fallait être costaud défensivement et qu'il suffisait d'une occasion à Zlatan pour marquer... »


L'ombre de l'ancien capitaine, figure tutélaire de la sélection pendant quinze ans (116 matchs, 62 buts), est donc toujours prégnante. Pour tenter de vivre sans lui, la Suède s'appuie désormais sur un immuable 4-4-2 où les valeurs collectives sont mises en avant au détriment du seul talent de l'homme au catogan. Son absence est même perçue comme un vecteur de désinhibition pour ses partenaires.

« Notre idée était toujours de donner le ballon à Zlatan, poursuit Durmaz. Cela a souvent marché lors des différentes campagnes de qualifications. Mais quand cela coinçait, on avait tendance à tous à reculer d'un pas. Sans lui, ce sont donc deux pas en avant que l'on doit faire. Si on avait fait cela avec Zlatan, on aurait été meilleurs. Mais on lui faisait trop confiance et on lui donnait le ballon au lieu de prendre des risques. Dans le fond, ce n'est pas lui qui bridait l'équipe mais nous qui ne prenions pas assez de responsabilités. »

Le Toulousain a pourtant bien sondé son ami sur un éventuel retour mais le n° 9 de Manchester United n'a pas prévu de sortir de sa retraite internationale. « Rêvez-vous de le voir revenir ? » a été la première question à laquelle Janne Andersson a dû répondre lors de sa prise de fonctions. « Je travaille, je ne rêve pas », a sèchement répondu le sélectionneur suédois. Qui cherche donc comment faire tomber les Bleus. Même sans Ibra.


Deschamps : « J'ai tout fait pour le garder »


À l'été 2006, Didier Deschamps s'installe sur le banc de la Juventus Turin où évolue depuis deux ans un certain Zlatan Ibrahimovic. Une collaboration qui ne durera qu'un mois. A la suite de la relégation administrative du club italien en Serie B, le Suédois engage un bras de fer avec son club pour être transféré. Didier Deschamps tente bien de retenir l'attaquant de 24 ans, qui finit par obtenir son départ pour l'Inter Milan. « J'ai tout fait pour le garder, explique Deschamps à la presse suédoise. Mais c'était impossible de le convaincre. » Il a depuis croisé Ibrahimovic, notamment au Parc des Princes, ces dernières années. Sans aucune rancoeur.
B.M.

Nenhum comentário:

Postar um comentário