Le foot anglais n'en finit plus de trembler.
Le Royaume-Uni a signifié ce vendredi à l'Union européenne son refus de prolonger au-delà de la fin de l'année la période dite de « transition », qui doit à terme permettre au pays de sortir concrètement de l'Union européenne.
Une situation qui fait pétocher Arsène Wenger. Pour rappel, depuis sa sortie officielle de l'Union Européenne le 31 janvier dernier, Londres continue d'appliquer les règles européennes et négocie avec Bruxelles les modalités d'une nouvelle relation, notamment concernant les échanges commerciaux, mais sans avancée majeure jusqu'ici.
« Quand je suis arrivé, le football appartenait aux Anglais. Alors qu'aujourd'hui, la Premier League appartient à des étrangers a ainsi expliqué Wenger, dans une interview à beIN Sports. Comment cela va-t-il changer ? Cela dépendra de la façon dont le Brexit sera appliqué au football. J'ai demandé à beaucoup de gens, personne ne le sait... Les joueurs européens seront-ils considérés comme des joueurs étrangers qui ne peuvent pas jouer en Premier League? Si les règles sont contraignantes, elles vont tuer la supériorité de la Premier League... Car aujourd'hui, la Premier League dépend d'une exposition mondiale avec les meilleurs joueurs et d'une propriété mondiale avec des multi-milliardaires du monde entier. »
Le jour où Châteauroux, dopé à coup d'investissements russes, va coller une fessée à Manchester United, se rapproche donc inexorablement.
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