La C1, AVB n'y va pas pour beurrer des pregos.
L'OM sera fixé en juin prochain en ce qui concerne ce bon vieux fair-play financier. En attendant, le club provençal est dans le flou, économiquement, mais aussi sportivement. Arrivé sur la Canebière l'été dernier, André Villas-Boas laisse planer le doute sur son avenir en continuant de mettre la pression sur ses dirigeants : comme il l'a répété pour RMC Sport ce mardi, le Portugais, qui sait que la santé financière de son club est fragile et a tout de même clamé sa volonté de rester à Marseille pour un deuxième exercice, veut des garanties concernant l'effectif qu'il aura à sa disposition la saison prochaine.
« Je dois comprendre si les personnes à mes côtés, Andoni (Zubizarreta) et Albert (Valentin) ont toujours du pouvoir ou non, déclare-t-il. En tant qu'entraîneur et eux comme directeurs sportifs, on ne veut pas faire de la figuration. [...] Je veux savoir à quel point nous sommes dépendants économiquement sur notre projet. Ça veut dire que si on n'a pas les conditions pour faire un bon travail, ce n'est pas la peine. Ce sont des assurances qu'il est normal de chercher pour un entraîneur. Rester à l'OM ? Oui, mais à certaines conditions structurelles qui sont importantes. Si on est à l’OM pour faire de la figuration, c’est non, évidemment non. Ce n’est pas mon style. Si on est là, c’est pour faire quelque chose. [...] On n’a pas un gros effectif. [...] Sur cette question économique, seul Jacques-Henri est habilité à donner des réponses. »
JHE a intérêt à lui préparer ses meilleurs PowerPoint.
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