Dans Team Duga ce lundi sur RMC, le défenseur d’Amiens Aurélien Chedjou a raconté son quotidien de footballeur à l’arrêt. L’ancien joueur du LOSC vit mal la crise sanitaire liée au coronavirus, d’autant qu’il n’est pas toujours évident pour lui de garder la forme dans ces circonstances.
Le football est en veille forcée en cette période délicate que traverse le pays, meurtri par une crise sanitaire sans précédent. Le championnat de France de Ligue 1 étant suspendu, les clubs sont pour la plupart en sommeil. Privés des rassemblements avec le reste de leurs coéquipiers en raison du confinement recommandé, et bientôt imposé, par les autorités, pour lutter contre la propagation du coronavirus, les joueurs sont tenus de respecter un programme d’entraînement individualisé afin de s’entretenir physiquement.
Les jambes qui démangent après 48h
"Ils nous ont donné un travail à suivre, a confirmé le défenseur d’Amiens Aurélien Chedjou ce lundi, dans Team Duga. On a un programme quotidien, je suis allé faire du footing aujourd'hui. Moi, je ne pouvais plus rester à la maison après 48 heures. On peut s'entraîner avec le ballon de manière individuelle, mais on ne peut pas s'entraîner en groupe." Les restrictions de déplacement bousculent les habitudes des sportifs de haut niveau, qui essayent tant bien que mal de lutter contre l’ennui.
Chedjou espère rejouer "en juin ou en juillet"
"Malheureusement, je n'ai pas d'appareil d'entraînement chez moi, a regretté Aurélien Chedjou sur RMC. On reste à la maison, on s'ennuie, il faut trouver des moyens pour s'entretenir. Ce n'est pas évident. J'ai 34 ans, si je reste deux jours sans rien faire, j'ai des raideurs de partout. Le gainage, les abdos, c'est une obligation pour moi."
Heureusement, il peut partager son ressenti et les inquiétudes du quotidien avec le reste du club amiénois. "On a créé un groupe où on s'envoie des infos régulièrement, a-t-il expliqué. On se tient au courant de la situation. Tous les gens du club en font partie. On espère qu'on pourra rejouer un de ces jours, en juin ou en juillet, il n'y pas de souci."
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