domingo, 6 de maio de 2018

Mis sous pression par Lyon et Monaco, l'OM répond présent face à Nice (2-1)

payet (dimitri) (F.Porcu/L'Equipe)

Mis sous pression par les victoires de Lyon et Monaco, l'OM, pourtant rapidement mené au score, a trouvé les ressources nécessaires pour renverser Nice (2-1). Le podium est toujours à la portée des Olympiens.

Une intensité folle en première période

Trois jours après la qualification de l'OM pour la finale de la Ligue Europa, on pouvait craindre une réelle fatigue dans les jambes marseillaise à l'entame de la dernière rencontre de la 36e journée de L1, contre Nice. Et si les Phocéens se sont créé la première occasion dès le début du match par Florian Thauvin (voir-ci-dessous), ils ont été cueillis dans la minute suivante par des Niçois venus sans complexe, et toujours à la lutte pour décrocher une place pour la Ligue Europa. Mario Balotelli est venu battre Steve Mandanda d'un tir puissant du droit, après un petit festival dans la surface marseillaise où il a éliminé Rolando et Kamara (0-1, 5e). Une entame de match parfaite pour les Aiglons, mais tout de suite annulée par l'égalisation rapide des locaux, Dimitri Payet trouvant dans la surface Valère Germain venu se jeter et battre à bout portant Walter Benitez (1-1, 13e). Dès lors, la rencontre s'est complètement débridée, les deux équipes se rendant coup pour coup. Chacune des deux aurait d'ailleurs pu reprendre l'avantage. Dimitri Payet, omniprésent dans ce premier acte, a multiplié les courses entre les lignes, et tenté de créer des décalages pour perturber la défense niçoise. L'international français a pu tenir la comparaison avec Mario Balotelli, l'attaquant niçois qui, outre son but, a constamment créé le danger dans le camp marseillais, et notamment son centre qui a failli profiter à Alassane Pléa (33e).

Njie, la carte gagnante de Garcia

On pensait que les deux équipes allaient démarrer la deuxième période avec la même intensité que la première. Surtout en voyant les intentions des Niçois, dangereux dès l'entame par Mario Balotelli une nouvelle fois, inquiétant Steve Mandanda avec une reprise fulgurante, sur un service d'Allan Saint-Maximin (46e). Mais le match a ensuite perdu en rythme, les vingt-deux acteurs étant moins mobiles sur le pré du Vélodrome. Les constructions de jeu étaient minimes et les joueurs des deux camps abusaient de longs ballons, dès l'approche du rond central, plutôt que de tenter une attaque placée. Voyant ses protégés perdre en qualité de jeu, Rudi Garcia a alors tenté un coup, et voulu profiter de la vitesse de Clinton Njie, sur le banc, pour casser une défense niçoise bien en place. Coaching gagnant. Une minute après son entrée en jeu, à la place de Florian Thauvin, l'international camerounais a remporté son duel face à Dante dans la surface niçoise sur son premier ballon, a évité la sortie de Benitez avant de servir dans un fauteuil Dimitri Payet, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (2-1, 72e). Il fallait bien un coup de poker pour débloquer une partie désormais verrouillée, et permettre à l'OM de rester à un point du podium. Les Aiglons ont bien tenté de réagir, mais ont été incapables de se créer une seule occasion, hormis celle de Maxime Le Marchand dans le temps additionnel, dont la tentative a fini hors du cadre (90e+2).

Thauvin présent mais malchanceux

Avec son coéquipier Dimitri Payet, l'ailier marseillais a été très en vue, en étant à la conclusion de la plupart des actions marseillaises, mais l'ancien Bastiais n'a pas trouvé la faille. Sa première frappe est passée juste à côté de la lucarne niçoise (4e), et même si son équipe s'est retrouvée rapidement menée, il a tenté, comme ses coéquipiers, de répliquer dans la foulée. Son tir de l'intérieur du gauche a mis à contribution le portier azuréen (9e), avant de voir sa reprise fulgurante, après un magnifique centre de Jordan Amavi (31e), passer juste au-dessus de la barre transversale niçoise. Son activité sur le côté a perturbé des visiteurs pourtant bien en place, par ses courses, ses appels et ses renversements de jeu. Une première période pleine pour Florian Thauvin, qui aurait même pu permettre à sa formation de regagner les vestiaires avec un but d'avance si Benitez ne s'était pas employé pour stopper sa reprise puissante à ras de terre, le portier argentin s'y reprenant même à deux fois (39e). Sa deuxième période a été plus compliquée, même s'il a tenté une nouvelle fois sa chance. Mais son tir enroulé du gauche est passé nettement à côté cette fois-ci (61e). Fatigué physiquement au fil des minutes, il a été remplacé par Clinton Njie (71e). Rudi Garcia a raison : il va avoir besoin d'un grand Florian Thauvin pour la fin de saison, et notamment le 16 mai à Lyon...
Joffrey Pointlane

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