quinta-feira, 26 de abril de 2018

Marseille bat Salzbourg et prend une belle option pour se qualifier pour la finale de la Ligue Europa




Soccer Football - Europa League Semi Final First Leg - Olympique de Marseille vs RB Salzburg - Orange Velodrome, Marseille, France - April 26, 2018   Marseille's Florian Thauvin celebrates with Dimitri Payet after scoring their first goal    REUTERS/Jean-Paul Pelissier (Reuters)

Avec des buts de Thauvin et de Njie, sur deux passes décisives de Payet, l'OM a réalisé la partie presque parfaite ce jeudi soir au Vélodrome (2-0). De quoi avoir une belle avance en vue d'une qualification pour la finale de la Ligue Europa lors du retour en Autriche la semaine prochaine.

L'OM peut remercier la main de Thauvin

Ces retrouvailles entre Français et Autrichiens, qui s'étaient déjà affrontés en phase de poules cette saison, ont été riches en émotion et en intensité pendant le premier acte. Porté par un Vélodrome en fusion, les hommes de Garcia ont ainsi été dans la continuité du match retour face à Leipzig, en offrant vingt premières minutes de très bonne facture. L'appel de Mitroglou - certes signalé hors-jeu - dans le dos de la défense sur coup franc (3e) en était le parfait exemple. Barré par des Autrichiens bien regroupés, Marseille s'en remettait donc aux phases arrêtées pour se montrer dangereux. Et c'est précisément de là qu'est venu leur salut. Bien servi par Payet sur un coup franc excentré sur la droite, Thauvin surgissait au second poteau pour pousser le cuir au fond des filets après une sortie hasardeuse de Walke (1-0, 16e). Un but accordé qui se révélera être non-valable après ralenti, à cause d'une main baladeuse de l'international français... Sanson, lui, s'essayait ensuite de loin, mais sa frappe rasante passait de justesse à côté du montant droit autrichien (20e), dans la dernière bonne opportunité locale du premier acte. L'OM brillait ensuite dans la construction par moments, avec forcément Payet à la manœuvre, mais était surtout privé de ballons par la montée en puissance adverse.

Salzbourg pas verni au Vélodrome

C'est – naturellement – après l'ouverture du score olympienne que les joueurs de Rose commençaient petit à petit à monter leur niveau d'un cran. Et à construire de meilleures attaques. Car après avoir pris la pleine mesure des attaquants autrichiens, grâce aux nombreuses anticipations des défenseurs, les Marseillais commençaient clairement à faiblir. Dabbour aurait par exemple pu obtenir mieux de son double crochet sur Rami dans la surface (26e). Mais, sur son deuxième dribble, il était stoppé par Pelé, qui sortait bien dans ses pieds. Juste après, Lainer s'offrait un raid en solitaire en éliminant deux Marseillais, avant de décocher une frappe puissante du gauche. Mais le gardien phocéen se couchait bien sur sa gauche (29e). Au retour des vestiaires, la physionomie était globalement la même. En difficulté, Marseille pouvait encore remercier Pelé, auteur d'une claquette magnifique (53e). Mais après ce gros temps fort visiteur, la suite était plus compliquée pour eux. Ces derniers se montraient menaçants pour la dernière fois sur ce tir sur le poteau de Schlager, étrangement seul aux six mètres (78e) alors que Pelé était cette fois immobile et battu. Il faut également signaler que les Autrichiens ont moyennement été aidés par l'abitre. Ils auraient en effet pu - dû - obtenir deux penalties sur une intrusion de Lainer dans la surface (53e) fauché par Lopez, puis en toute fin de rencontre pour une faute de Rami sur Schlager (90e+3)... Une soirée en somme quasi parfaite pour l'OM.

Le coaching gagnant de Garcia

Très en difficulté pendant quarante bonnes minutes dans son stade, on se disait au fur et à mesure que le match avançait qu'une victoire 1-0 serait le meilleur résultat possible pour Marseille. La sortie sur blessure d'Ocampos pour Anguissa (52e) aurait même pu être préjudiciable à son équipe. Mais au contraire, elle précédait, de quelques minutes, le coaching gagnant de Rudi Garcia. Replacé milieu gauche, Maxime Lopez, sûrement émoussé par sa très bonne heure de jeu, laissait sa place à Clinton Njie (60e). Il n'a ensuite fallu que quatre minutes pour voir l'entrant se révéler être décisif. Bien lancé sur le côté gauche, Payet, encore passeur décisif, fixait son défenseur et servait sur un plateau son coéquipier camerounais, qui ajustait Walke en ouvrant son pied droit (2-0, 64e). Il n'en fallait pas plus pour faire chavirer une nouvelle fois le Vélodrome dans l'ivresse, et mettre l'OM dans une situation plus que favorable pour le retour. Avec deux buts inscrits, et surtout aucun concédé à domicile, l'OM a de grandes chances de rallier la finale. Mais il reste quatre-vingt-dix minutes au futur champion autrichien pour renverser le score. Et au vu du match de ce jeudi, ce n'est pas franchement impossible.

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