Si l'Atlético Madrid a été réduit à dix alors qu'on ne jouait pas depuis dix minutes (rouge pour Vrsaljko), les Colchoneros n'ont pas baissé les bras après l'ouverture du score de Lacazette et ont été récompensés par l'égalisation de Griezmann (1-1). Les Espagnols sont en ballottage favorable pour une place en finale.
Griezmann a répondu à Lacazette
Il fallait attendre la seconde période pour voir des buts dans cette rencontre. Et ce sont les deux internationaux français, Alexandre Lacazette et Antoine Griezmann qui se sont illustrés. Très remuant depuis le début de la rencontre, le premier s'était déjà crée plusieurs occasions avant de trouver la faille face à une formation bien organisée. À l'heure de jeu, Arsenal profitait d'une perte de balle de Griezmann dans son camp, Jack Wilshere se retrouvait côté gauche et ajustait un centre parfait pour Lacazette au second poteau. L'ancien Lyonnais prenait le dessus sur Lucas Hernandez et trompait Jan Oblak de la tête (1-0, 61e). Une ouverture du score logique tant les Gunners avaient dominé la rencontre jusque-là (voir ci-dessous). Seulement, c'est bien connu, l'Atlético Madrid ne lâche jamais. Les Colchoneros s'en remettaient à un buteur providentiel nommé Griezmann. Lancé en profondeur à la limite du hors-jeu, le Français gagnait son duel avec Laurent Koscielny, sa première frappe était déviée par David Ospina mais il concluait dans le but vide (1-1, 82e). Un quarantième pion en 44 apparitions cette saison pour «Grizou». Une égalisation très précieuse pour l'Atlético qui fait une très bonne opération avant le match retour au Wanda Metropolitano dans une semaine.
Belle soirée française à l’Emirates. Lacazette avait ouvert le score en prenant le dessus sur Lucas Hernandez. Griezmann lui a répondu sur une boulette de Koscielny. #ARSARTL
Arsenal a beaucoup trop gâché
Les joueurs d'Arsenal voulaient certainement offrir un beau cadeau à Arsène Wenger pour son dernier rendez-vous européen à l'Emirates Stadium. On ne pourra pas leur reprocher d'avoir essayé. Les Gunners débutaient la rencontre avec une grosse détermination et mettaient beaucoup d'intensité. Alexandre Lacazette était le premier à se montrer dangereux, d'abord avec une reprise hors cadre (6e), puis sur une tête repoussée par un excellent Jan Oblak (7e). Les Gunners ont ensuite profité de l'expulsion rapide de Vrsaljko (10e) pour prendre un peu plus le contrôle du match. Les occasions se multipliaient sur le but du gardien slovène, ce dernier ne tremblait pas pour capter la tête de Jack Wilshere (18e) et déviait la frappe de Danny Welbeck (22e). La formation de Wenger se montrait surtout très maladroite : en première période, Arsenal avait effectué quinze tirs mais seulement quatre étaient cadrés. Les attaquants du club londonien étaient parfois trop hésitants dans la surface de réparation et ne profitaient pas des moments de flottement dans la défense des Colchoneros. Incroyable mais vrai, Arsenal rentrait aux vestiaires sans avoir pris le dessus au tableau d'affichage. Après la pause, les occasions étaient moins nombreuses mais la domination était toujours côté anglais. Lacazette aurait pu s'offrir un doublé et mettre son équipe à l'abri, mais sa tête frôlait le poteau gauche (69e). Oblak se montrait une dernière fois impérial pour sortir la tête d'Aaron Ramsey (87e) en fin de match. Arsenal devait se contenter d'un match nul frustrant.
Arsenal, à force de rater ses occasions, va peut-être se les bouffer ! ATTENTION ! #ARSATL
À dix contre onze, l'Atlético a résisté
Le début de match était déjà très difficile pour le club madrilène, il l'a été un peu plus à la 10e minute de jeu. Déjà averti (2e), Sime Vrsaljko était expulsé par Clément Turpin après avoir reçu un second carton jaune logique. Dans la foulée, Diego Simeone était lui aussi prié de rejoindre les tribunes (13e) pour avoir manifesté son mécontentement un peu trop violemment. Un début de match cauchemardesque pour les Colchoneros qui perdaient trop facilement leurs nerfs et se compliquaient la tâche. Le technicien argentin choisissait de réorganiser son équipe sans effectuer de changement. L'Atlético subissait beaucoup avant de se réveiller après trente minutes de jeu. Antoine Griezmann était tout près de faire un hold-up. Sa première frappe était facilement captée (37e), puis il profitait d'une magnifique percée de Thomas Partey pour s'offrir une deuxième chance, toujours repoussée par David Ospina (37e). De son côté, Kevin Gameiro n'a quasiment pas existé, sauf sur une tête qui n'inquiétait pas le portier des Gunners (40e). Les Madrilènes égalisaient finalement sur leur seule occasion en deuxième période et pouvait se réjouir d'avoir résisté à dix contre onze pendant plus de 80 minutes. La formation espagnole a su rester bien organisée, concentrée et rigoureuse pour faire le dos rond devant les offensives d'Arsenal. Elle devra probablement se montrer plus entreprenante à la maison pour valider sa qualification en finale.
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