L'OGC Nice a très probablement mis fin aux derniers espoirs du Paris Saint-Germain de rattraper l'AS Monaco. En clôture de la 35e journée de Ligue 1, les Aiglons ont dominé (3-1) les Parisiens grâce à des buts de Balotelli (26e), Pereira (48e) et Donis (90e+2). Le PSG a fini à 9 après les expulsions de Motta (90e) et Di Maria (90e+3)
Les Monégasques peuvent presque déjà sortir le champagne. Depuis leur canapé en Principauté, les joueurs de Leonardo Jardim ont assisté à la débâcle du Paris Saint-Germain, nettement dominé (3-1) à Nice en clôture de la 35e journée de Ligue 1. Non seulement les Parisiens accusent trois points de retard sur l'ASM (qui a un match en retard à disputer d'ici le terme de la saison), mais les voilà de nouveau sous la menace des Aiglons pour la place de dauphin.
Cette deuxième défaite du PSG en 2017, après le dramatique épisode en Catalogne, a été aussi houleuse que sans contestation possible. Si ce n'est que dans le temps additionnel que Thiago Motta (90e) pour un coup de tête sur Paul Baysse et Angel Di Maria, pour un tacle honteux sur Arnaud Souquet (90e+3), ont été expulsés, la colère et la frustration couvaient depuis le coup d'envoi. On a rapidement compris, sur la pelouse de l'Allianz Arena, que les Niçois étaient plus fringants et déterminés.
Balotelli, génial et exécrable à la fois
C'est d'abord Mario Balotelli, d'un enchaînement contrôle-frappe du pied gauche de haut niveau qui trompait Kevin Trapp avant la demi-heure de jeu (1-0, 26e). De quoi inciter l'Italien à fanfaronner et à provoquer ses adversaires durant tout le reste de la rencontre, au point de provoquer deux échauffourées calmées tant bien que mal par M. Buquet. Plus sobre dans son comportement, mais nettement plus spectaculaire, Ricardo Pereira doublait lui la mise d'un bijou du pied gauche en pleine lucarne depuis l'entrée de la surface (2-0, 48e). Marquinhos réduisait bien la marque de la tête (2-1, 64e) pour relancer le suspense après une pluie de parades de Yoan Cardinale, mais le manque de justesse des hommes d'Unai Emery ne pouvait pas conduire à une autre issue.
En contre dans le temps additionnel, le Grec Anastasios Donis convertissait une offrande d'un autre joker, Mickaël Le Bihan, pour faire dégoupiller les quadruples champions de France (3-1, 90e+2). Les visages parisiens dans le couloir des vestiaires étaient parfaitement clairs. Tout le monde ou presque dans ce groupe, dans ce club, est conscient que cette saison s'achèvera sans le moindre titre majeur et qu'un lifting d'ampleur est indispensable dans les mois qui viennent...
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