segunda-feira, 4 de maio de 2020
Petit a failli ne pas être champion du monde
«Pas facile à gérer», Emmanuel Petit ne faisait pas partie des plans d’Aimé Jacquet à un an de la Coupe du monde 98. Mais Arsène Wenger est intervenu auprès du sélectionneur des Bleus. Désormais consultant sur RMC, Emmanuel Petit a accueilli Arsène Wenger, son ancien entraîneur à Arsenal (1997-2000), lundi à l’antenne. L’occasion pour l’ancien milieu défensif de rappeler qu’il avait perdu sa place chez les Bleus après le France-Bulgarie de novembre 1993. «Je n'étais pas dans les petits papiers de Jacquet, on disait que j'étais pas facile à gérer, que je pouvais péter les plombs», se souvient le joueur formé à Monaco, absent du groupe lors de l'Euro 96. C’était sans compter l’intervention de son coach de l’époque chez les Gunners. «Quand on regarde ta carrière, de 1993 à 1997, tu as disparu de l'équipe de France. Jacquet voulait un groupe sur lequel il pouvait compter mentalement. Je lui ai dit: ‘Prends-le, tu ne vas pas le regretter. Au moins, fais-le venir, fais-le jouer, il te convaincra’. Au dernier moment, 5 joueurs sont éliminés. Je pense que tu étais un sujet de discussion jusqu'à la fin", se souvient ainsi Wenger. Après la mise à l’écart notamment de Martin Djeton, Pierre Laigle et Sabri Lamouchi de la liste des 22, «Manu» Petit s’est imposé dans le onze tricolore lors des matches de préparation, avant d’être aligné d’entrée contre l’Afrique du Sud (3-0) et même de marquer le but décisif contre le Danemark (2-1). Inamovible dans l'entrejeu, il a évidemment inscrit le 3e but des Bleus contre le Brésil en finale (3-0), au Stade de France, un certain 12 juillet 98.
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