Les "footballeurs d'aujourd'hui" ne dorment pas assez. Tel est le constat exprimé vendredi soir par Willy Sagnol, dans l'After sur RMC. Une observation qu'il explique avoir fait lorsqu'il était entraîneur aux Girondins de Bordeaux, adjoint au Bayern Munich et sélectionneur des équipes de France de jeunes. "C'est un problème générationnel. Il y a moins d'heures de sommeil dans la semaine d'un joueur de football, aujourd'hui", a-t-il déploré.
Les footballeurs inégaux face au sommeil
Plusieurs raisons sont évoquées. L'usage excessif des jeux vidéo est notamment pointé du doigt: "Beaucoup jouent tard, voire très tard". Mais il y a aussi l'attrait pour la NBA: "Les matchs ne sont pas la journée. Avec le décalage horaire, ils ont lieu la nuit. On arrive à des extrêmes où des joueurs, quand ils s'entraînent le matin, rentrent chez eux et font des siestes de trois ou quatre heures. Ils se couchent ensuite à trois heures du matin pour se relever à huit heures. Ils disent que ça fait sept heures et que ça passe, mais non!"
L'ancien latéral a ainsi rappelé que le sommeil répondait à des besoins bien précis: "Le corps est une machine. Il faut lui donner des repères, que ce soit régulier. Il y a ce qu'on appelle des cycles de sommeil. Des joueurs vont avoir besoin de huit heures de sommeil pour bien récupérer. Pour les mêmes exercices faits, d'autres auront besoin de dix. Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne". Un problème qui, selon Willy Sagnol, a une conséquence inévitable: "Pour moi, le changement au niveau des habitudes de sommeil est vecteur de blessures".
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