domingo, 15 de abril de 2018

Le PSG humilie Monaco et s'offre le titre de champion de France de Ligue 1

cavani (edinson) di maria (angel) *** Local Caption *** (P.Lahalle/L'Equipe)

Attendu depuis plusieurs semaines, le titre de champion de France du PSG est désormais officiel. Paris n'a eu aucune pitié pour Monaco, son dauphin, humilié 7-1 au Parc des Princes. Lo Celso et Di Maria ont inscrit un doublé.

Un début de match en fanfare

4-0 en 28 minutes ! Pour officialiser un septième titre de champion de France, le PSGa fait le spectacle sous les yeux de ses supporters. Alors qu'on pouvait espérer que Monaco résiste davantage que lors de la récente finale de la Coupe de la Ligue (3-0), il n'en a rien été. Après un premier quart d'heure d'observation, Paris régalait avec une superbe ouverture du score de Giovani Lo Celso (1-0, 14e). L'Argentin était à la conclusion d'un mouvement collectif de toute beauté avec Daniel Alves et Edinson Cavani. À l'origine de l'action, le milieu de terrain entrait dans la surface de réparation et était parfaitement trouvé par le Brésilien. Le festival débutait. Au-dessus d'un Djibril Sidibé dépassé et spectateur, Edinson Cavani trompait Danijel Subasic d'une tête suite à un centre de Yuri Berchiche (2-0, 17e). Le même Edinson Cavani envoyait Angel Di Maria dans la profondeur qui concluait d'un subtil lob (3-0, 20e). Comme si cela ne suffisait pas, Giovani Lo Celso y allait de son doublé, servi par un caviar exceptionnel de Javier Pastore de l'extérieur du pied droit (4-0, 28e). Un café, l'addition.

Monaco a eu le mérite de ne pas abdiquer

Avec ce début de rencontre complètement vendangé, Leonardo Jardim, qui avait choisi la défense à cinq (système qui lui avait permis de gagner au Parc il y a deux ans), n'abdiquait pas. Petit à petit, Monaco sortait enfin, conscient qu'il n'avait plus rien à craindre, si ce n'est une sérieuse valise... qu'il n'aura pas réussi à éviter. Un visage plus offensif qui a rapidement payé avec la réduction du score de Rony Lopes (4-1, 38e). Après avoir débordé Yuri Berchiche, Almamy Touré trouvait le Portugais, oublié par Daniel Alves. L'occasion pour l'ancien Lillois de poursuivre sa superbe série : le voilà avec au moins un but marqué lors des huit dernières journées ! Le numéro 20 aurait même pu doubler la mise juste avant la mi-temps, mais sa tête s'envolait (45e). Toujours concerné, l'ASM poursuivait ses efforts et il fallait un grand Alphonse Areola pour s'interposer une nouvelle fois face à Rony Lopes après une offrande, et une erreur, de Javier Pastore (50e). Mais le cinquième but signé Angel Di Maria (5-1, 58e) mettait un terme définitif aux maigres espoirs de retour des hommes du Rocher. Un Angel Di Maria idéalement servi par Javier Pastore. Derrière, c'était une nouvelle fois le déluge : le pauvre Radamel Falcao marquait contre son camp suite à un corner (6-1, 76e). Julien Draxler ajoutait un dernier but après avoir vu le cuir traverser toute la surface (7-1, 86e). Avec quatre points d'avance sur Lyon, 3e, Monaco doit désormais s'assurer de sa deuxième place. Le programme jusqu'au mois de mai : Guingamp, Amiens, Caen, Saint-Étienne et Troyes. Il faut maintenant espérer que cet incroyable revers ne laisse pas de traces...

Djibril Sidibé sort sur blessure pendant PSG-Monaco

Paris officialise son septième titre de champion


1986, 1994, 2013, 2014, 2015, 2016 et donc 2018 : avec ce large succès sur son dauphin, le Paris Saint-Germain est désormais assuré de remporter le septième titre de champion de France de son histoire. Un titre qui lui était promis depuis des semaines. Cette gifle face à Monaco n'aura finalement été que l'illustration d'une domination sans partage depuis le mois d'août dernier (Paris a remporté 28 matches en 33 sorties).

Après une prestation bien terne, avec plusieurs éléments complètement à côté de la plaque la semaine passée à Saint-Étienne (1-1), Paris s'est bien rattrapé chez lui. Le début de match a évidemment bien aidé pour ensuite gérer son avance et se faire plaisir sur certaines séquences comme sur cette "madjer" d'Angel Di Maria sur le poteau (60e) ou ce retourné acrobatique de Daniel Alves (73e). Mais c'est l'ensemble du collectif parisien qui a globalement rendu une copie très propre devant Monaco. À l'image de Javier Pastore, qui avait beaucoup de choses à se faire pardonner. El Flacoa été triple passeur décisif. Soirée idéale donc pour officialiser un nouveau doublé sur la scène nationale. Paris vise désormais le triplé avec la Coupe de France. Avec une demi-finale sur la pelouse de Caen mercredi prochain.

Nenhum comentário:

Postar um comentário