segunda-feira, 5 de dezembro de 2016

Ligue 1 : L’OM se lâche enfin en assommant Nancy

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Dominateurs de la tête et des épaules, les Olympiens ont largement dominé une équipe nancéienne valeureuse mais trop limitée (3-0). Florian Thauvin a une fois encore été décisif.


L’Olympique de Marseille allait-il confirmer les progrès entraperçus lors de son dernier déplacement à Saint-Etienne (0-0) ? Telle était l’interrogation qui planait cet après-midi à l’Orange Vélodrome pour la réception du Nancy de Pablo Correa. Douzièmes avant le début de la rencontre, les Phocéens se devaient de l’emporter pour enfin intégrer la première partie de tableau et surtout revenir à six points seulement de la sixième place. Le tout avec une équipe quasi-inchangée hormis le forfait de Lassana Diarra et l’intégration dans le onze titulaire de Clinton Njie. De l’autre côté, les Lorrains espéraient jouer un mauvais tour aux locaux en s’appuyant une fois de plus sur l’expérience du duo Alou Diarra-Benoît Pedretti. Une affiche déséquilibrée sur le papier qui a accouché d’une victoire nette et sans bavure des Olympiens (3-0).
Dès les premières minutes du match, le ton est donné. Les Olympiens s’installent dans la moitié de terrain nancéienne, et dictent le tempo. Le premier semblant d’occasion est pourtant à Youssouf Hadji, pas assez tranchant toutefois pour inquiéter Pelé (6e). Le temps de panser l’arcade de panser le portier de Nancy, ouvert à la tête, et voilà l’OM qui repart de l’avant. Thauvin contourne le bloc lorrain et décoche une frappe qui vient fricoter avec le montant de Chernik (11e). Percutant à souhait, l’ailier marseillais est comme à l’accoutumée l’Olympien le plus dangereux. Dans la foulée, Gomis touche du bois (16e) et Thauvin se retrouve à deux centimètres d’ouvrir le score (18e). L’OM domine de la tête et des épaules, mais ne parvient toujours pas à trouver la faille. La même rengaine, encore et toujours. Anguissa ratisse large, Maxime Lopez joue juste et Thauvin se crée les occasions (32e). En vain. L’échine courbée, les Nancéiens se permettent tout de même quelques folies (40e et 43e), bien aidés par la fébrilité d’un Fanni loin d’être rassurant. Plus de peur que de mal pour des Marseillais qui doivent se contenter de score nul et vierge à la mi-temps.

Thauvin et Lopez brillent de mille feux

Ce n’est que partie remise. Et comme attendu, la lumière est venue du pied gauche de Thauvin. Lancé sur son côté droit par Lopez, l’ailier contrôle, repique dans l’axe et arme une frappe supersonique qui vient se loger dans la lucarne opposée d’un Chernik impuissant (46e). Rudi Garcia sert le poing et l’Orange Vélodrome rugit à gorge déployée. Les Marseillais sont enfin récompensés de leurs efforts et semblent retrouver des ailes. Njie s’appuie sur sa vitesse mais perd son duel face au portier lorrain (50e). Les Nancéiens sont acculés. Gomis retrouve même des jambes mais voit sa frappe repoussée de manière peu académique par Chernik, longtemps infranchissable. Qu’importe, l’OM n’est pas rassasié et donne (enfin) le sourire à Zubizarreta. Et alors qu’on pense les Marseillais se reposer sur leurs lauriers, Maxime Lopez enroule un délicieux ballon à un coup Mistral de terminer au fond des filets (69e).
Sans un Chernik une fois encore décisif (72e), Thauvin aurait certainement embelli sa feuille de match. La paire Vainqueur-Lopez brille au milieu de terrain, le premier s’appliquant à annihiler la moindre transmission adverse, quand le second s’évertue à faire briller ses partenaires. L’OM cherche définitivement à se mettre à l’abri et finit par y parvenir grâce à Gomis (80e). Corner de Lopez, contrôle orienté de la Panthère et frappe déviée sous la barre. C’est beau. Trop beau même pour Pedretti qui se fait expluser pour un tacle mal maîtrisé (82e). Maxime Lopez, dix-neuf ans aujourd’hui et auteur d’un match de patron, cède sa place sous l’ovation interminable d’un Orange Vélodrome littéralement énamouré de son minot. De quoi foutre des frissons pour toujours. Thauvin y a aussi droit. Pas de quoi attendrir Njie qui prend un malin plaisir à tripler la mise sans broncher (3-0). Le bouquet final d’une belle soirée qui en appelle sûrement d’autres.

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