Mis à la porte par la direction de l'Olympique de Marseille l'été dernier, Adil Rami a ensuite rebondi à Fenerbahçe puis à Sotchi. En Russie, le défenseur français a pris le temps de revenir sur son départ de Marseille et sur son successeur, Alvaro Gonzalez.


À 34 ans, et après une brève expérience en Turquie du côté de Fenerbahçe, Adil Rami va tenter de se relancer en Russie. Recruté par la formation de Sotchi, le champion du monde tricolore a vu son aventure russe être mise entre parenthèse, crise du coronavirus oblige. Du coup, l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille a eu le temps d’accorder une interview sur les réseaux sociaux. L’occasion pour lui de revenir sur son départ de la Canebière, avec une attaque à peine voilée sur le président phocéen Jacques-Henri Eyraud.
« Le problème avec Marseille, il est unique. Moi j’aime l’OM, mais c’est une personne qui a fait une erreur et c’est le club qui va payer, c’est ça qui est triste. On verra avec le temps. Moi j’ai été propre, j’ai été super sage, je n’ai pas parlé, on verra le jour du procès. Tout sortira. Mais c’est dommage. Pour les connaisseurs et les professionnels, ils savent exactement ce qu’il va se passer », a-t-il confié dans des propos relayés par Le Phocéen.

Rami encense Alvaro

Mis à la porte par l’OM, Rami attend donc patiemment son procès pour lâcher les fauves à l’encontre de certaines personnes. Car le joueur aime toujours l’institution OM. D’ailleurs, à l’heure d’évoquer son successeur, l’Espagnol Alvaro Gonzalez, Rami n’a pas tari d’éloges sur le joueur prêté par Villarreal. « Le mec est pas mal, il est bien, parce que le bloc, il est pas mal. Tu mets ce mec-là avec l’année de merde qu’on fait, et avec notre jeu, ce n’est pas la même, c’est beaucoup plus compliqué. »
Un regret pour Rami pour qui l’une des raisons de la mauvaise saison 2018-2019 de l’OM s’explique par le manque de collectif au sein de l’équipe. « À un moment donné, on avait perdu ce délire-là à l’OM, tout le monde voulait briller. Parce qu’à Marseille, on veut toujours briller individuellement quand ça perd un peu les pédales. Là t’as un bon coach, qui te fait comprendre des choses. » De nouveaux compliments pour André Villas-Boas qui a plus que jamais réussi à transformer un effectif quasiment inchangé.