Au cours d'une interview pour la Revista Libéro, Ander Herrera évoque la mentalité du club face aux "haters" et à la "presse" qui "cherche des problèmes" au PSG. Le milieu espagnol considère que "toute la France" est à l'affût d'un faux pas du club.
Ander Herrera© ICON Ander Herrera
Un long plaidoyer d'Ander Herrera en faveur du PSG. Dans un entretien fleuve diffusé mardi par le magazine espagnol Revista Líbero, le milieu de terrain de 30 ans évoque son attachement au club et à la ville. À cette occasion, le Basque, arrivé l'été dernier en Ligue 1, évoque les détracteurs du PSG et leur influence sur le vestiaire. Un climat qui oblige, selon lui, tous les membres du club à faire preuve de "personnalité".
"Nous faisons de grandes choses en championnat et, à la première occasion, les haters ou la presse viennent chercher des problèmes ou cherchent à appuyer là où ça fait mal, estime-t-il. C'est pourquoi, au sein du club, nous avons une mentalité «nous contre le reste du monde»."
"Toute la France attend que le PSG perde"
"De l'intérieur, au quotidien, c'est un club normal. À l'extérieur, ça parle beaucoup, tout le monde regarde ce que nous faisons. Toute la France attend que le PSG perde et espère qu'il commette une faute pour l'attaquer. Dans le club, j'ai trouvé des gens qui travaillent dur, qui vivent avec nous au quotidien et où on parle de football. Sincèrement, le glamour de Paris et les succès peuvent dépeindre autre chose, mais ce qui se vit à l'intérieur du club est totalement différent des apparences", assure Ander Herrera, convaincu que l'exigence demandée dans le club de la capitale est bien plus importante que dans d'autres grandes écuries européennes telles que le Bayern Munich, la Juventus ou Manchester City, entre autres.
L'ancien joueur de Manchester United estime par ailleurs que le PSG n'est pas seulement une histoire d'argent: "J'aurais partagé cette opinion, si on changeait vingt joueurs chaque année, mais ce n'est pas le cas". Une réflexion qu'il prolonge avec son point de vue sur la ferveur autour du club. "J'aime le fait que le supporter du PSG le soit de longue date, indépendamment de la situation actuelle du club, dit-il. Quelqu'un qui est pour le PSG, l'est parce que ses parents ou grands-parents l'étaient... Ça ne me semble pas être un de ces clubs auxquels les gens adhèrent que lorsqu'ils gagnent."
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