segunda-feira, 18 de junho de 2018

Willy n'y voit que du Bleu, carnet de bord d'un supporter : En route pour la Russie !

Parce que la Coupe du monde se déroule aussi dans les tribunes, FF.fr comptera un supporter des Bleus, Willy, dans son équipe d'envoyés spéciaux pour raconter l'envers du décor. Voici le premier épisode de son carnet de bord.
Parti à 16h30 le vendredi 15 juin, j'ai retrouvé mes amis ariégeois membres du club des supporters de Dunkerque, à Bruxelles pour notre vol vers Moscou, première étape de mon périple pour la Coupe du monde en Russie ! Une fois sur place, direction Kazan où les Bleus attaquent la compétition contre l'Australie. J'ai l'occasion de faire connaissance avec deux Australiens durant le vol, on joue aux pronostics, pour eux 2-0 pour la France, pour moi 1-0...

Après une rapide installation dans notre hôtel situé dans un quartier à l'activité industrielle (construction d'avions), direction le Fan ID Center pour retirer les précieux sésames du match. Retrouvailles entre Dunkerquois - nous sommes une dizaine de membres du club des Corsaires à Kazan - autour d'un petit rafraichissement, histoire de partager des souvenirs et bons conseils, et parler de l'enjeu du match.
Le premier ticket d'une longue série. Du moins, Willy, Benjamin et Jimmy l'espèrent fortement. (D.R)
Le premier ticket d'une longue série. Du moins, Willy, Benjamin et Jimmy l'espèrent fortement. (D.R)
Nous voilà partis au stade en taxi, qui nous dépose en plein milieu d'une vague de supporters australiens. Nous ne sommes que trois Bleus parmi des centaines de jaunes et verts... On est accueillis par des "Ouuuuh", ça chambre gentiment. Mais l'ambiance est extra, on échange avec nos homologues et on prend quelques photos. Au final, ils nous "escortent" jusqu'au stade et boiront le soir même quelques verres de vodka en notre compagnie. Discussions autour d'Aaron Moy, leur meilleur joueur, et de N'Golo Kanté, qui, selon eux, aurait dû finir homme du match à la place de Griezmann. Et il était aussi un peu question de Lucas Hernandez, qui «savait bien plonger.»

Le stade de Kazan, l'Aréna (45000 places), est vraiment un beau stade de foot. L'ambiance aux abords du stade est conviviale, les Australiens sont vraiment nombreux et apportent une réelle fraîcheur dans l'ambiance générale de ce début de compétition. Les supporters des Bleus sont bien présents, 1700 d'après les infos, mais il faudra assurer dans le stade pour gagner le match des tribunes ! 
Sur le terrain, l'arbitrage vidéo nous aide bien.
On se trouve derrière le but de Lloris pour le début du match. La Marseillaise résonne, on sent l'engouement et le vrai départ de la compétition pour les Bleus, que du bonheur ! Les Français démarrent fort avant de baisser de rythme... L'ambiance reste agréable avec la montée des olas dans les tribunes et les réponses des Bleus aux chants australiens. Sur le terrain, l'arbitrage vidéo nous aide bien. Pas de carton pour Umtiti, tandis que Pogba permet aux Bleus d'être premiers du groupe à l'issue de cette journée. Tranquille, le séjour démarre de la meilleure des façons !

Lire aussi : Willy n'y voit que du Bleu, présentation de la chronique hebdomadaire d'un supporter des Bleus 

La soirée nous permet de rencontrer à nouveau des Australiens qui sont très en fête malgré la défaite. On passe un moment avec eux tout en regardant nos futurs adversaires du Danemark et du Pérou. Pour la suite, c'est plongée dans les banias (bains russes traditionnels à base de vapeur chaude), visite du Kremlin de Kazan et restaurants... où il est encore question des supporters australiens ! Dimanche midi, nous mangeons avec un couple de Russes francophones, et pour eux, pas de doutes, les hommes du match - à l'intérieur comme à l'extérieur de l'enceinte - sont les fans des Socceroos. Quant à nous, les matches de foot à la TV vont rythmer nos journées à Kazan avant le départ pour Ekaterinbourg, où le match France-Pérou nous attend... Allez les Bleus !

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