A en croire un ancien joueur marseillais, le titre conquis par le Paris SG en 1994 aurait été favorisé par l’arbitrage.
Champion de France en 1994, le Paris SG a pris à cette occasion une revanche éclatante. La saison précédente, le club de la capitale avait non seulement, comme quatre ans auparavant, cédé de justesse face à l’Olympique de Marseille, mais surtout vu au final le club phocéen être rattrapé par le scandale du match VA-OM, Jacques Glassman accusant l’OM d’avoir donné de l’argent pour que les Valenciennois lèvent le pied à quelques jours de la finale de la Ligue des champions entre l’Olympique de Marseille et l'AC Milan.
Une affaire qui aurait également eu des conséquences sur le déroulement du championnat lors de la saison suivante. C’est tout du moins la thèse défendue par un ancien joueur de l’OM, William Prunier dans les colonnes de So Foot, l’ancien international tricolore laissant entendre que l’arbitrage avait clairement favorisé les desseins parisiens.
"J’ai vécu l’expérience à fond, mais, au-dessus des têtes, il y avait toujours ce truc (l’affaire OM/VA). On en parlait souvent entre nous, forcément, s’est-il tout d’abord souvenu avant de rendre hommage à Bernard Tapie, le président marseillais. La chance qu’on avait, c’était d’avoir un vrai patron à nos côtés. Le boss, comme on l’appelait. Il ne nous faisait penser qu’au football."
Et ce avant d’égratigner l’arbitrage. "Mais malheureusement, cette année-là, on n’est pas champions. C’est le PSG qui gagne, même si certains matchs, l’arbitrage… On ne saura jamais si tout était net. La vérité, c’est que beaucoup de personnes ne voulaient pas qu’on soit champions. On l’a ressenti.”
Au final, avec 59 points au compteur, le PSG a pourtant terminé avec une large avance, affichant pas moins de huit longueurs d’avance sur l’OM, alors que la victoire ne rapportait encore que deux points à l'époque. Ce qui, converti avec la victoire à trois points, donne un total de 83 points et 13 points d’avance sur le rival phocéen.
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