Michel Platini, invité de Stade Bleu dimanche 20 mai, revient sur l'organisation du Mondial-98 en France. Il explique qu'une "petite magouille" a permis d'empêcher que la France et le Brésil ne s'affrontent avant la finale.
Michel Platini explique qu'une "petite magouille" a permis d'éviter une confrontation entre la France et le Brésil avant le stade de la finale, lors de la Coupe du monde remportée par les Bleus en 1998.
"Quand on a organisé le calendrier, on a fait une petite magouille", explique celui qui était alors co-président du Comité français d'organisation du Mondial (CFO). "Si on finissait premier du groupe et que le Brésil finissait premier, on ne pouvait pas se rencontrer avant la finale", ajoute-t-il.
"On ne s'est pas s'emmerdé pendant six ans à organiser la Coupe du monde pour ne pas faire quelques petites magouilles (le CFO avait été en 1992, ndlr)", poursuit Michel Platini dans un sourire. "Vous pensez que les autres ne le faisaient pas pour leur Coupe du monde ? France-Brésil en finale, c'était le rêve de tout le monde", conclut-il.
Traitement de faveur pour le Brésil et la France lors du tirage
En 1997, le Brésil et la France faisaient partie des huit têtes de série lors du tirage au sort ; le Brésil en tant que tenant du titre, la France au titre de pays organisateur. Ces têtes de série devaient être réparties de manière aléatoire au sein des groupes via le tirage au sort, selon la règle édictée alors par la Fifa. "Une première" qu'avait déplorée à l'époque Fernand Sastre, l'autre co-président du CFO.
Mais dans les faits, deux pays têtes de série ont bénéficié d'une préaffectation dans un groupe, avant le tirage au sort : le Brésil et la France, respectivement versés dans le groupe A et dans le groupe C. Pourquoi cette entorse à la règle ? Est-ce "la petite magouille" évoquée par Michel Platini ? Ce choix a en tout cas effectivement rendu toute confrontation entre les deux pays impossible, jusqu'à la finale du 12 juillet.
Nenhum comentário:
Postar um comentário