Et de quatre pour le PSG ! Après le Trophée des champions, la Coupe de la Ligue et le Championnat de France, le club de la capitale a raflé la Coupe de France en disposant des Herbiers, club de National (0-2). Le Petit Poucet a héroïquement défendu pour que le score ne soit pas plus sévère, mais n'a jamais pesé offensivement.
Les Herbiers ont d'abord résisté grâce à leurs poteaux
Dans cette finale inédite, Les Herbiers avaient la fougue et l'envie de celui qui n'avait rien à perdre. Et dans les premières secondes de la partie, le pensionnaire de National s'est même offert le luxe de faire tourner le ballon avant d'obtenir le premier corner du match sur un tir de Flochon (1e). Mais il faut le dire, les Vendéens n'ont jamais inquiété le PSG durant cette finale. Ils ont cependant eu le mérite de résister, bien aidés par leur montant droit. C'est d'abord Lo Celso qui trouvait le montant après que le cuir lui soit venu en retrait (5e). Puis, d'un petit ballon au-dessus de la défense, Motta cherchait Mbappé, qui croisait directement sa reprise. L'attaquant trouvait à son tour la base du poteau de Pichot (8e). Et comme on dit, jamais deux sans trois, puisque Lo Celso, trouvé sur le côté droit de la surface, enroulait un amour de ballon qui touchait une nouvelle fois l'arête (20e). Décidément, Paris n'était pas verni en ce début de rencontre, et Les Herbiers avaient les dieux du football avec eux. Des occasions nettes, auxquelles on peut ajouter la tête de Di Maria (19e) et la frappe puissante de Rabiot (23e), qui passaient tous deux au-dessus des cages.
Malgré un but, la domination stérile du PSG
La générosité des Herbiers a donc gêné les Parisiens plus qu'escompté, puisqu'on approchait de la demi-heure de jeu que Paris n'avait toujours pas fait la différence. Mais finalement, les Parisiens, ultra-dominateurs, trouvaient logiquement la faille. De loin, c'est Lo Celso, le joueur le plus dangereux du premier acte, qui faisait trembler les filets herbretais, au bout de sa troisième tentative. Aux 25 mètres, il se décalait sur son pied gauche dans l'axe et ajustait Pichot de loin d'un tir brossé imparable (1-0, 26e). Le plus dur était fait pour le club de la capitale. On pensait alors que les Parisiens allaient dérouler leur football pour s'imposer avec une avance confortable. Mais ils ont mis le temps avant de faire le break, manquant de réalisme dans la partie adverse. Ils étaient en effet ralentis dans leur marche en avant, notamment à cause d'un but étrangement refusé pour une main de Marquinhos (50e), puis aux interventions de Pichot devant Cavani (54e) et Mbappé (70e). On devait donc attendre près de cinquante minutes après l'ouverture du score pour que Paris n'enfonce le clou...
Cavani met Paris à l'abri
Les attaquants parisiens se heurtaient tout au long de la partie sur Dequaire ou Fofana, qui contrait par exemple le ballon d'un Mbappé sur son pied droit à l'entrée de la surface (68e). Si bien que l'on pensait même que le PSG, à force de gâcher, pouvait se saborder si cela continuait. Mais Cavani mettait finalement les siens définitivement à l'abri, en obtenant puis en tirant un penalty croisé (74e) à l'entame du dernier quart d'heure de jeu. De quoi mettre un terme au petit suspens qui existait encore dans cette partie. Paris pouvait enfin lever le pied, en se dirigeant tout droit vers sa 42e victoire de rang en coupe nationale, sa 24e en Coupe de France. Les hommes de Masala, après un parcours splendide, pourront eux se satisfaire d'avoir tenu en respect Paris longtemps pendant ce match, et d'avoir fait frisonner une dernière fois ses supporters avec un bon ballon de Flochon pour Couturier, lequel butait sur un Thiago Silva (90+3e). Mais une deuxième finale attend Les Herbiers ce week-end à Béziers, dans le cadre du maintien en National.
Hugo Girardot
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