quarta-feira, 11 de março de 2020

Le PSG renverse Dortmund et se qualifie pour les quarts !

Neymar et Juan Bernat ont envoyé le PSG au septième ciel, inscrivant les deux seuls buts d'une rencontre tendue et silencieuse face à Dortmund, la faute au huis clos (2-0). Le PSG, quatre ans après, est de retour en quarts de finale.

La leçon : Malédiction enfin brisée !

Battu 2-1 lors du huitième de finale aller de Ligue des champions, le PSG a dominé Dortmund et s'est qualifié fort logiquement pour les quarts de finale. Et peu importe un Parc des Princes à huis clos. Soutenu malgré tout par plus de 3000 supporters aux abords du stade, Paris a été grand ! Solides défensivement, impliqués et engagés plus que jamais, les Parisiens ont réalisé le match parfait. Ils viennent mettre fin à la malédiction des huitièmes de finale, étape bourreau du PSG depuis trois saisons. Les hommes de Tuchel ont été, en plus, très efficaces en première période avec 4 tirs, dont 3 cadrés, pour 2 buts. La première réalisation est venue de Neymar, de la tête sur un corner précis d'Angel Di Maria (1-0, 28e). Son deuxième de la tête en C1, le premier au PSG. La seconde réalisation, elle, a été l'œuvre de Juan Bernat à la suite d'une très belle action collective. Après une récupération haute, Neymar perçait et passait à Di Maria, l'Argentin trouvant parfaitement Pablo Sarabia dans la foulée. Son centre, parfait, était bien coupé par l'Espagnol, qui trompait du bout du pied Roman Burki (2-0, 45+1).
Une défense imperméable, un milieu très satisfaisant
Derrière, le match a été parfaitement bien mené, performance sublimée par la charnière centrale. Presnel Kimpembe, infranchissable, et Marquinhos, en leader, ont été à la hauteur. De même pour Thilo Kehrer, qui est allé crescendo, Juan Bernat et un milieu de terrain brillant et composé par Idrissa Gueye et Leandro Paredes. Seul Jadon Sancho, pour Dortmund, s'est vraiment montré dangereux en première période, Keylor Navas annihilant ses opportunités (36e et 38e). Les autres tirs allemands n'ont pas trouvé le cadre à l'image de Thorgan Hazard (40e), Emre Can (73e) ou Julian Brandt (75e). Unique point noir d'une soirée parfaite, le carton jaune d'Angel Di Maria, déjà remplacé mais protagoniste d'une bagarre générale résultant sur l'exclusion d'Emre Can côté BVB (89e). L'Argentin sera suspendu lors du quart de finale aller. Pour l'instant, les têtes sont à la célébration.

Le gagnant : Neymar, le grand soir

C'est le Neymar des grands soirs qui était attendu, espéré... et que tout le monde a admiré ! Bien en jambes et motivé dès le début du match, le Brésilien a été fort et a répondu présent. Il a été irréprochable et a fait preuve d'un très bel état d'esprit. Le numéro 10 a d'abord marqué d'une sublime tête plongeante et a été à l'origine du second but. Déjà buteur à Dortmund, il est véritablement l'homme de ce huitième de finale. Et, plus que ses réalisations importantes, Neymar a également contribué au repli défensif. Un signe fort, alors qu'il a fondu en larmes au coup de sifflet final. C'est dire à quel point il a tout donné...

Le perdant : Dortmund impuissant


Le Borussia n'a tout simplement pas été à la hauteur. On peut même dire que c'est un non-match des Allemands. L'attaque de Dortmund a déçu, à l'image d'un Erling Haaland invisible et maîtrisé. Le Norvégien, esseulé, n'a même pas pu tirer une seule fois au but. Sancho a été le seul joueur capable de mettre un peu en difficulté une défense parisienne imprenable. Navas n'a eu que très peu de choses à faire. Symbolique. - J.P.

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