quarta-feira, 8 de janeiro de 2020

Vainqueur facile d'Amiens, Lille file en demi-finales de la Coupe de la Ligue

Lille n'a pas eu à sortir le meilleur match de sa saison pour s'inviter en demi-finales de la Coupe de la Ligue. Dans un derby des Hauts-de-France pas franchement dingue, les Dogues ont fait la différence en deuxième période face à Amiens grâce à Araujo et Osimhen (2-0).

La leçon : Lille, c'est (dernier) carré

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2016, le LOSC va avoir l'occasion de retrouver une seconde fois le Stade de France à la fin du mois en demi-finales de la compétition. À domicile, les hommes de Christophe Galtier, élu entraîneur français de l'année, ont attendu le deuxième acte pour prendre le dessus sur des Amiénois sans génie, et pénalisés par l'expulsion assez rapide de Zungu (voir ci-dessous). Il faut dire que la priorité numéro 1 des hommes d'Elsner, dix-huitièmes de Ligue 1, reste bel et bien le maintien.
 
Au retour des vestiaires, si Celik avait touché du bois (49e), la pression s'accentuait sur les buts picards et Araujo envoyait un missile imparable (1-0, 50e). Lille pliait l'affaire en huit minutes puisqu'un Osimhen parfaitement servi par Soumaré doublait la mise rapidement (2-0, 58e). Et encore, l'addition aurait pu être bien plus lourde avec des occasions pour Araujo, Sanches, Osimhen et ce nouveau poteau signé cette fois Rémy (89e)... Pas plus à dire d'un derby des Hauts-de-France déséquilibré, vous l'aurez compris.

Le gagnant : Araujo et son golazo !

Alors, oui, le marquage amiénois a mis beaucoup de temps à venir à sa rencontre. Mais alors quel but exceptionnel de Luiz Araujo pour ouvrir la marque et mettre les siens sur le chemin d'une demi-finale. La prise de balle, la lourde frappe dans la lucarne opposée du pauvre Dreyer. Pas auteur d'un incroyable match, le Brésilien a été dans certains bons coups des Dogues comme sur cette passe astucieuse vers un Bamba qui voyait Chedjou se mettre en travers de son chemin (7e). Une éclaircie pour un joueur dont on regrette encore souvent l'irrégularité. S'il avait su saisir sa chance en début d'exercice au moment du départ de Pépé (deux buts lors de ses quatre premiers matches de L1 cette saison), Araujo est trop vite rentré dans le rang, en témoigne un nombre famélique de titularisations en Championnat (cinq). La véritable libération peut-elle arriver un jour ?

Le perdant : Zungu, pas de bon goût

Il a perdu ses nerfs en deux minutes. Averti dès la 21e pour une faute évidente sur André, Zungu passait à deux doigts de l'expulsion pour avoir été le premier à aller chercher un tête contre tête face à un Osimhen qui souhaitait jouer vite et lui prendre le cuir dans les mains. Si Monsieur Bastien choisissait de ne pas sévir, il dégainait un second jaune à peine deux minutes plus tard, quand Zungu, qui avait d'abord pris le ballon face à Bamba, voyait son pied venir chatouiller celui de l'ancien Stéphanois (38e). À dix pour cinquante minutes, c'était devenu trop compliqué pour l'Amiens SC.

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