Face à des Stéphanois réduits à dix dès la 31e minute de jeu, le PSG a déroulé et offert une orgie de buts, grâce notamment à ses quatre fantastiques (6-1).
La leçon : Paris s'est promené
Entre l'intraitable leader de Ligue 1, qui restait sur sept succès de rang, toutes compétitions confondues, au coup d'envoi, et des Stéphanois pas franchement dans leur assiette ces dernières semaines (4 défaites en 6 matches), on ne s'attendait pas forcément à un match très disputé. Surtout que le PSG alignait pour le coup sa meilleure équipe, avec notamment ses quatre fantastiques, alors que les Verts, handicapés par de nombreux forfaits, avaient eux légèrement fait tourner. Deux minutes ont suffi à nous apporter une première réponse. Bien lancé par Meunier, Icardi, dans un angle fermé, lançait les hostilités d'un bijou de frappe croisée.
On se disait alors que la soirée allait être longue pour les Foréziens. Elle ne l'a pas été tant que ça... jusqu'à l'exclusion précoce de Fofana, pour un deuxième carton jaune (31e). Les hommes de Puel, qui avaient plutôt fait bonne figure jusque-là, à l'image de cette grosse frappe de Trauco bien boxée par Rico (21e), ont logiquement commencé à subir. De plus en plus. Et Neymar, parfaitement décalé par Di Maria, ne s'est pas fait prier pour signer le break (39e), avant que Moulin, contre son camp, ne corse encore un peu plus l'addition à l'issue d'un incroyable coup de billard (44e). La messe était dite.
On se disait alors que la soirée allait être longue pour les Foréziens. Elle ne l'a pas été tant que ça... jusqu'à l'exclusion précoce de Fofana, pour un deuxième carton jaune (31e). Les hommes de Puel, qui avaient plutôt fait bonne figure jusque-là, à l'image de cette grosse frappe de Trauco bien boxée par Rico (21e), ont logiquement commencé à subir. De plus en plus. Et Neymar, parfaitement décalé par Di Maria, ne s'est pas fait prier pour signer le break (39e), avant que Moulin, contre son camp, ne corse encore un peu plus l'addition à l'issue d'un incroyable coup de billard (44e). La messe était dite.
But contre son camp un peu casquette en faveur de Paris avec des Stéphanois un peu malchanceux #PSGASSE
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Six victoires de rang avec au moins quatre buts inscrits pour le PSG...
La deuxième période a été à sens unique. Le champion de France en titre a déroulé, multiplié les situations grâce notamment à la technique et la vitesse de ses hommes de devant. Et Mbappé a su faire parler son altruisme pour offrir sur un plateau les quatrième et cinquième buts à Icardi (49e, 57e), qui lui a rendu la pareille dans la foulée (67e). La réduction du score de Cabaye, en deux temps après un penalty repoussé par Rico (71e), n'y a rien changé. Contrairement à la saison dernière, où il avait bu la tasse à la maison face à Guingamp, alors bon dernier de Ligue 1, au même stade de la compétition (1-2), le PSG a cette fois fait le boulot. Avec sérieux. Son sixième succès de rang avec au moins quatre buts inscrits...
Le gagnant : Les quatre fantastiques au rendez-vous
Ils ont tous brillé à leur façon. Neymar par ses percussions déroutantes, qui ont mis les nerfs de Debuchy à rude épreuve, ses ouvertures millimétrées et son but tout en toucher d'un joli piqué. Di Maria par la précision de son pied gauche, à l'image de sa jolie passe décisive pour le Brésilien ou de son ouverture sublime pour Icardi sur le 6-0. Mbappé par son altruisme, lui qui a offert les quatrième et cinquième buts des siens à Icardi, auteur de son premier triplé sous le maillot parisien avant de donner le sixième but à l'international français au terme d'un enchaînement incroyable. Un Mbappé qui a bien failli inscrire par la suite le but de la saison, sur une reprise en coup du foulard de l'extérieur de la surface de peu à côté... Bref, les quatre fantastiques du PSG ont fait vivre un véritable cauchemar à l'arrière-garde stéphanoise. Et, avec un petit peu plus de réussite, leurs statistiques auraient pu s'envoler encore plus. Même si l'adversaire était à dix, ces quatre-là étaient tout simplement au-dessus.
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Le perdant : Fofana a plombé les Verts
Comme écrit plus haut, l'affiche s'annonçait déjà pour le moins déséquilibrée. Et les Verts n'avaient certainement pas besoin de se retrouver en infériorité numérique après une demi-heure de jeu... Pour une main évitable sur une tentative de grand pont d'Icardi puis une faute sur Di Maria qui filait en contre-attaque, Wesley Fofana a pourtant très vite laissé les siens à dix. Et les Verts ont logiquement coulé. On mettra ça sur le compte de la jeunesse pour celui qui a su gagner la confiance de Claude Puel depuis son arrivée sur le banc. Après tout, il n'a que 19 ans, et forcément beaucoup de choses à apprendre...
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