quinta-feira, 10 de maio de 2018

Alors que la Coupe du Monde approche à grands pas, retour sur les participations de l’Équipe de France aux précédentes éditions de la compétition. Au programme cette semaine, la rétrospective du Mondial mexicain. Le parcours : Troisième place


Alors que la Coupe du Monde approche à grands pas, retour sur les participations de l’Équipe de France aux précédentes éditions de la compétition. Au programme cette semaine, la rétrospective du Mondial mexicain.

Le parcours : Troisième place

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En 1982, pas grand monde ne voyait la France aller loin. Quatre ans plus tard, les Bleus sont parmi les favoris de la compétition. Leur statut a changé grâce à leur victoire à l’Euro 84 et ils se présentent avec une équipe expérimentée. Entrainée par Henri Michel, elle est notamment composée de Bats, Amoros, Battiston, Bossis, Giresse, Tigana, Fernandez, Platini ou encore Rocheteau.
Au premier tour, la France termine tranquillement deuxième de son groupe, à égalité de points avec l’URSS et devant la Hongrie et le Canada. En huitième de finale, premier exploit : victoire 2-0 contre l’Italie, triple championne du monde et tenante du titre, grâce à des buts de Stopyra et de Platini.
En quarts de finale, c’est l’ogre brésilien qui se présente. Dans un des plus beaux matchs de l’histoire des Bleus, la France l’emportera au bout des prolongations après la séance de tirs au but. Son carré magique Fernandez-Tigana-Giresse-Platini fait des merveilles face aux Brésiliens.
Pour les demi-finales, retrouvailles avec l’Allemagne de l’Ouest. Et comme en 1982, défaite, mais sans événement dramatique. Brehme et Völler marquent les deux buts du match. Reversée en petite finale contre la Belgique, la France aligne ses « coiffeurs », et obtient une belle victoire 4-2 lui permettant de monter sur le podium pour la deuxième fois de son histoire.

Le joueur : Joël Bats


Un des plus grands gardiens de l’Equipe de France, et le meilleur de la compétition selon les votes de l’époque. Passé par Sochaux et Auxerre, Bats évolue au PSG lorsqu’il participe à la Coupe du Monde 1986, la seule qu’il connaitra.
Au Mexique, il ne commet aucune erreur et permet à la France de n’encaisser que quatre buts en six matches (Albert Rust prend sa place pour la petite finale contre la Belgique). Le plus grand fait d’armes de Bats reste son arrêt décisif devant Zico en quarts de finale, sur un pénalty en seconde période qui aurait pu changer le cours du match.

Le match-clé : France-Brésil

L’affiche des quarts de finale. Les Bleus affrontent un des Brésil les plus séduisants de son histoire avec Zico, Socrates ou encore Careca. La France concède l’ouverture du score par Careca, mais égalise avant la mi-temps via Platini. En seconde période, Zico, le « Pelé blanc », s’élance pour transformer un pénalty, mais Bats repousse un tir moyen.
Poussée aux prolongations, la rencontre se termine aux tirs au but. Socrates rate d’entrée, imité par Platini quelques tireurs plus tard. La délivrance arrive au tour du cinquième tireur, avec un manqué de Júlio César et une frappe libératrice de Luis Fernandez. En deux tours, les Bleus ont sorti deux équipes pesant au total six coupes du monde.

L’événement : la fin de Platoche

Ballon d’or en titre, Michel Platini doit mener l’Equipe de France durant ce Mondial. S’il marque deux buts et anime le secteur offensif, son impact n’est pas aussi puissant qu’espéré par certains. Victime d’une pubalgie et jouant sous infiltration, le joueur de la Juventus ne peut pas évoluer à son meilleur niveau.
Cette compétition est la dernière à laquelle il participe avec les Bleus, qu’il quittera moins d’un an plus tard, avant d’en devenir le sélectionneur dès 1988. Avec des résultats assez décevants.

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