quarta-feira, 25 de abril de 2018

Ligue 1 : dans la course au maintien, Caen et Toulouse se séparent sur un nul



gradel (max alain) (A.Mounic/L'Equipe)

Si l'intensité de la rencontre a légèrement augmenté en fin de partie, Caen et Toulouse n'ont pas réussi à faire trembler les filets en match en retard de la 33e journée (0-0). Les Toulousains comptent désormais cinq points d'avance sur la place de barragiste. Caen est au chaud.
Caennais et Toulousains avaient l'opportunité de faire un grand pas vers le maintien ce mardi. Chacun repartira donc satisfait du point pris en Normandie. On avait d'ailleurs l'impression que chaque écurie avait ce nul en ligne de mire dès le coup d'envoi, tellement elles se sont peu découvertes au stade d'Ornano. En première période, les deux formations proposaient en effet une bien piètre prestation. Comme inhibées par l'enjeu, les deux équipes, certes limitées par une mauvaise pelouse, proposaient beaucoup de longs ballons, pour au final un match très peu attrayant. Dans cette multiplication d'approximations techniques, on retiendra néanmoins le tir cadré mais sans danger de Gradel (36e), directement sur Vercoutre. Ce fut d'ailleurs le seul tir cadré des quarante-cinq premières minutes. Delort avait lui aussi l'occasion d'être décisif, mais sa tête sur corner passait à côté (41e). Sans marquer, c'est donc Toulouse qui s'est montré le plus dangereux, et ce, malgré une faible possession du ballon (37%). En face, Caen, était volontaire, mais donc très maladroit.

Toulouse pourra s'en vouloir

La seconde partie du match n'aura pas été beaucoup plus réjouissante pour les spectateurs des deux équipes. Mais à la fin de la partie, c'est Toulouse qui peut nourrir le plus de regrets. La faute à deux grosses opportunités mal négociées. Après s'être infiltré dans l'axe, Amian décrochait une lourde frappe du gauche pas si loin de la lucarne droite caennaise (62e) avant que Gradel ne rate l'immanquable au point de penalty, sur un service de Delort (75e). En face, Caen, sans idée ne s'est montré dangereux que sur la frappe d'Aït Bennasser à l'entrée de la surface, mais non cadrée (73e). Les locaux terminaient d'ailleurs la rencontre sans avoir cadré la moindre tentative. Mais pourront se satisfaire de ce point pris, les éloignant encore un peu plus de la zone dangereuse. Avec huit unités d'avance sur le barragiste, Troyes, Patrice Garande et les siens sont presque sauvés. Pour Toulouse, il faudra en revanche un peu plus cravacher, avec cinq points de plus que l'ESTAC au classement.

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