Adversaire de l'AS Monaco ce mercredi en demi-finales de la Coupe de France, le PSG reste sur 30 succès consécutifs en Coupes. Le dernier revers des Parisiens remonte au 22 janvier 2014, contre Montpellier. Souvenirs.
Adversaires ce mercredi en demi-finales de la Coupe de France, le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco ont en commun un souvenir douloureux dans cette compétition, le mercredi 22 janvier 2014. Une date douloureuse pour le club de la Principauté, qui avait perdu ce jour-là Falcao, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche... Mais aussi pour le PSG, éliminé dès les seizièmes de finale de la compétition, à domicile qui plus est, par Montpellier (1-2). Depuis, il s'est passé beaucoup de choses pour l'attaquant colombien. À Paris aussi, il y a eu du mouvement, mais jamais depuis le club de la capitale ne s'est incliné dans un match de Coupe de France ou de Coupe de la Ligue !
7 titulaires encore présents au PSG
Trois ans et demi plus tard, donc, Unai Emery et ses hommes espèrent poursuivre la série, qui s'élève à trente victoires consécutives dans les deux Coupes nationales. Avec six trophées soulevés : quatre Coupes de la Ligue et deux Coupes de France. Remarquable. Mais que s'était-il donc passé, ce 22 janvier 2014 au Parc des Princes, pour que le champion de France tombe sans gloire face au MHSC de Rolland Courbis ? Un peu de suffisance, mais surtout beaucoup d'insuffisances, notamment sur coups de pied arrêtés, avaient alors précipité l'élimination du PSG. Daniel Congré (20e) et Victor Hugo Montano (69e) en avaient profité pour prendre le meilleur sur la défense parisienne, alors qu'Edinson Cavani avait transformé une (seule) de ses nombreuses occasions de but (30e).
Avec sept titulaires toujours présents dans l'effectif trente-neuf mois plus tard (Thiago Silva, Marquinhos, Pastore, Verratti, Matuidi, Lucas et Cavani), les protégés de Laurent Blanc s'avançaient confiants. Il faut dire qu'ils venaient de corriger le FC Nantes trois jours plus tôt (5-0), et n'avaient plus perdu à domicile depuis trente-deux rencontres... «Je sais que Jean-Louis Gasset avait confié qu'ils avaient été surpris que l'on évolue avec quatre attaquants», explique ce mercredi dans L'Equipe un Rolland Courbis qui n'était donc venu ni avec l'autobus, ni en touriste.
«Nous avons de gros regrets dus à notre inefficacité offensive et défensive, avait alors déclaré pour sa part Laurent Blanc. Les joueurs se sont créés beaucoup de situations et, sur une demie occasion, Montpellier à ouvert le score. Mais voilà, c'était un match typique de Coupe et, malheureusement, c'est nous qui sortons...» À l'époque, l'accroc est aussi surprenant que gênant pour une équipe qui n'a pas encore imposé sa domination dans toutes les compétitions nationales. Trois ans et demi plus tard, ce PSG n'est plus vraiment le même. Même si, en 2014, sa belle saison avait été entachée par un déplacement le short baissé à Stamford Bridge (0-2 contre Chelsea en quarts de finale, après le 3-1 de l'aller). Tout n'a pas changé, finalement...
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