Les deux syndicats des clubs de Ligue 1 et Ligue 2, Première Ligue et l’UCPF, ont contesté la déclaration du nouveau maire de Bordeaux Pierre Hurmic, qui réclamait le départ du président des Girondins Frédéric Longuépée.
"Un président qui n’a pas la confiance des supporters ne doit pas rester plus longtemps à la tête de ce club". Les mots du nouveau maire écologiste Pierre Hurmic doivent encore résonner dans la tête de Frédéric Longuépée. Le président bordelais a néanmoins reçu le soutien de ses homologues du football français.
Par un communiqué commun, l’UCPF (Union des Clubs Professionnels de Football) et Première Ligue, les deux syndicats des clubs professionnels, dénoncent les propos de Pierre Hurmic, qu’ils qualifient "d'ingérence totalement inacceptable".
2.500 supporters réunis devant l'hôtel de ville samedi
Ils rappellent être "très attachés de tout temps et en toutes circonstances à la souveraineté des organisations sportives" et citent les règlements de la Fifa selon lesquels "toutes les fédérations membres doivent administrer leurs affaires de manière indépendante". Première Ligue et l’UCPF précisent que le monde sportif "s'interdit de porter un quelconque jugement sur la sphère politique, encore moins d'influer sur son cours".
Pierre Hurmic avait déclaré sur France 3 qu’il était "normal que le maire pèse de tout son poids politique pour aller rencontrer très rapidement l'actionnaire King Street et lui dire de doter ce club d'un nouveau président". Une déclaration venue mettre le feu aux poudres alors que samedi dernier, un rassemblement d'environ 2.500 supporters des Girondins avait eu lieu devant la mairie. Ils avaient "crié leur colère" contre la direction du club, Frédéric Longuépée en tête, dont ils exigent le départ depuis de longs mois.
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