quarta-feira, 16 de maio de 2018

Grâce notamment à un doublé de Griezmann, l'Atlético met fin au rêve de l'OM (3-0)

(A.Martin/L'Equipe)

Malgré un bon début de match, l'OM, qui a perdu Payet sur blessure à la demi-heure de jeu, est logiquement tombé face à un Atlético de Madrid tout simplement supérieur (3-0).

Le réalisme glacial de l'Atlético

On attendait une entrée en matière plutôt en faveur des Colchoneros, grandissimes favoris de cette finale. Il n'en a rien été. Décomplexés et plutôt inspirés face à des Madrilènes étonnamment brouillons, les Olympiens ont très vite pris le contrôle du ballon, et du jeu. Face aux approximations adverses, les hommes de Garcia sont peu à peu montés en régime. Ils auraient même pu ouvrir le score sur un superbe décalage de Payet pour Germain, mais l'attaquant de l'OM, seul face à Oblak à l'entrée de surface, manquait le cadre (4e). Pas découragés pour autant, les Olympiens continuaient de jouer leur carte à fond. Rami tentait sa chance mais manquait de justesse (6e), comme Bouna Sarr un peu plus tard (12e), alors que Payet manquait lui de puissance (19e). Fébrile comme rarement, l'Atlético enchaînait de son côté les erreurs techniques, les passes trop molles ou les mauvaises relances. Mais il ne lui fallait qu'un ballon pour faire mouche. A l'origine, une relance quelque peu hasardeuse de Mandanda sur Zambo Anguissa qui manquait son contrôle. A l'affût, Gabi lançait Griezmann, qui s'en allait tromper le portier marseillais. Cruel pour l'OM...

La blessure précoce de Payet, un tournant

Longtemps incertain en raison d'une gêne aux ischio-jambiers, Dimitri Payet était finalement titularisé par Rudi Garcia en soutien de Valère Germain. A l'origine des quelques mouvements intéressants des siens en début de rencontre, le capitaine phocéen devait pourtant renoncer à la demi-heure de jeu. En pleurs, il quittait alors la pelouse et laissait sa place à Maxime Lopez. Une sortie qui se faisait très vite sentir. Sans son maître à jouer, et avec un but de retard au tableau d'affichage, l'OM n'arrivait plus à se montrer dangereux. Thauvin était trop discret, et le valeureux Ocampos trop brouillon dans ses initiatives. A la pause, les Olympiens n'avaient cadré qu'une seule fois, sur cette frappe molle et sans aucun danger de Payet (19e). Peu, bien trop peu pour espérer revenir face à une formation espagnole réputée, à juste titre, pour sa solidité défensive. La deuxième période était du même acabit : l'OM subissait, sans parvenir à se montrer réellement dangereux. Il fallait même attendre les dix dernières minutes pour voir Mitroglou, entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de Germain, inquiéter enfin Oblak. Mais sa tête croisée terminait sur le poteau, avant de rouler devant la ligne de but (81e). Malgré des nouvelles tentatives signées Amavi ou Njie, l'OM ne trouvait pas la faille.

Griezmann bourreau des Olympiens

Titularisé aux côtés de Diego Costa dans le 4-4-2 madrilène, Antoine Griezmann a été le principal bourreau de l'OM. Non content d'avoir ouvert la marque pour les siens, l'attaquant français aurait pu se muer par la suite en passeur décisif sans un tacle parfait de Bouna Sarr devant un Diego Costa qui s'apprêtait à partir au but (42e). Le natif de Mâcon prenait alors à nouveau les choses en main. Quelques minutes après le retour des vestiaires, il s'offrait un doublé d'un petit piqué aussi précis que subtil suite à un superbe service de Koke (49e). Un coup de massue pour l'OM, qui ne s'en remettra pas. Les Espagnols monopolisaient alors le ballon et faisaient souffrir l'arrière-garde marseillaise, à l'image de cette déviation de Rami qui filait juste à côté du poteau d'un Mandanda battu sur le coup (51e). Godin, de la tête, manquait également le cadre pour quelques centimètres (52e). Gabi, à la conclusion d'un superbe mouvement collectif, se chargeait tout de même de corser un peu plus l'addition en toute fin de match (90e). A l'image d'un Luiz Gustavo étrangement nerveux et agressif, l'OM est tout simplement tombé sur (beaucoup) plus fort que lui.

Nenhum comentário:

Postar um comentário