LIGUE DES CHAMPIONS - Liverpool est sur la voie vers Kiev avant d'affronter l'AS Rome au Stade olympique mercredi (20h45) en demi-finale retour. Les Reds ont pris une bonne marge grâce à leur éclatante victoire à l'aller la semaine passée (5-2). Mais les Romains connaissent la recette pour réaliser les remontées les plus spectaculaires.
Le contexte
Liverpool était rouge de plaisir mardi dernier. Il l'est d'excitation à l'idée de disputer sa première finale de Ligue des champions depuis 2007. Son brillant succès sur l'AS Rome à Anfield (5-2) lui a ouvert la voie vers Kiev. Le club de la Mersey est sur le bon chemin. Il lui faut passer par Rome pour se donner le droit d'aller au bout de son rêve. Et gagner une dernière bataille pour crédibiliser encore un peu plus sa candidature à un titre de champion d'Europe. Car Liverpool a d'ores et déjà montré qu'il n'était pas là par hasard.
L'équipe de Jürgen Klopp est bourrée de qualités. Difficile de trouver une formation plus excitante tant elle régale les foules. Elle l'a confirmée il y a huit jours à Anfield en passant cinq buts aux Romains. Elle a mis la manière pour asseoir davantage son statut de meilleure attaque de la compétition avec 38 réalisations. Soit dix de plus que son premier poursuivant dans ce domaine, le Real Madrid. Liverpool peut mettre le feu n'importe où et n'importe quand. C'est la meilleure raison pour ses fans de rêver à un sixième sacre européen.
Une élimination aurait forcément tout d'un cauchemar compte tenu de la marge prise par les Reds à Anfield. Compte tenu du scénario aussi. A dix minutes du coup de sifflet final, ils avaient cinq buts d'avance et leur qualification ne faisait aucun doute. Dix minutes plus tard, la Roma avait marqué deux fois pour se donner le droit d'espérer. Un espoir fou. Assez semblable à celui qui pouvait animer les tifosi giallorossi après la défaite à Barcelone (4-1) au tour précédent. On connaît la suite. Liverpool aussi. Cette Roma est capable des plus grands exploits. Et des plus improbables.
Il en faudra un autre pour que la bande d'Eusebio Di Francesco poursuive son incroyable épopée. Et peut-être un autre coup tactique de l'entraîneur romain. Un schéma à trois défenseurs centraux ? Il avait fonctionné contre le Barça avant de voler en éclat devant les fulgurances de MohamedSalah et Roberto Firmino. Quoi qu'il prépare, le coach giallorosso pourrait devoir se passer de Diego Perotti, décisif à Anfield, et Kevin Strootman. Klopp fera pour sa part sans Alex Oxlade-Chamberlain, blessé à l'aller. Cela n'avait pas empêché Liverpool de se poser en grand favori pour la qualification. Mais pour assumer ce statut, il lui faudra traverser l'enfer romain.
Liverpool était rouge de plaisir mardi dernier. Il l'est d'excitation à l'idée de disputer sa première finale de Ligue des champions depuis 2007. Son brillant succès sur l'AS Rome à Anfield (5-2) lui a ouvert la voie vers Kiev. Le club de la Mersey est sur le bon chemin. Il lui faut passer par Rome pour se donner le droit d'aller au bout de son rêve. Et gagner une dernière bataille pour crédibiliser encore un peu plus sa candidature à un titre de champion d'Europe. Car Liverpool a d'ores et déjà montré qu'il n'était pas là par hasard.
L'équipe de Jürgen Klopp est bourrée de qualités. Difficile de trouver une formation plus excitante tant elle régale les foules. Elle l'a confirmée il y a huit jours à Anfield en passant cinq buts aux Romains. Elle a mis la manière pour asseoir davantage son statut de meilleure attaque de la compétition avec 38 réalisations. Soit dix de plus que son premier poursuivant dans ce domaine, le Real Madrid. Liverpool peut mettre le feu n'importe où et n'importe quand. C'est la meilleure raison pour ses fans de rêver à un sixième sacre européen.
Une élimination aurait forcément tout d'un cauchemar compte tenu de la marge prise par les Reds à Anfield. Compte tenu du scénario aussi. A dix minutes du coup de sifflet final, ils avaient cinq buts d'avance et leur qualification ne faisait aucun doute. Dix minutes plus tard, la Roma avait marqué deux fois pour se donner le droit d'espérer. Un espoir fou. Assez semblable à celui qui pouvait animer les tifosi giallorossi après la défaite à Barcelone (4-1) au tour précédent. On connaît la suite. Liverpool aussi. Cette Roma est capable des plus grands exploits. Et des plus improbables.
Il en faudra un autre pour que la bande d'Eusebio Di Francesco poursuive son incroyable épopée. Et peut-être un autre coup tactique de l'entraîneur romain. Un schéma à trois défenseurs centraux ? Il avait fonctionné contre le Barça avant de voler en éclat devant les fulgurances de MohamedSalah et Roberto Firmino. Quoi qu'il prépare, le coach giallorosso pourrait devoir se passer de Diego Perotti, décisif à Anfield, et Kevin Strootman. Klopp fera pour sa part sans Alex Oxlade-Chamberlain, blessé à l'aller. Cela n'avait pas empêché Liverpool de se poser en grand favori pour la qualification. Mais pour assumer ce statut, il lui faudra traverser l'enfer romain.
Le joueur à suivre : Mohamed Salah
On aurait pu choisir Edin Dzeko. Si un éventuel exploit romain passe par une individualité en particulier, c'est certainement son attaquant bosnien, décisif face au Barça. Mais Mohamed Salah est incontournable. Sur sa saison en général. En Ligue des champions en particulier. Et surtout face à cette Roma qu'il a quittée l'été dernier pour rejoindre les Reds et franchir un cap majeur dans sa carrière. Comme il l'avait prouvé à l'aller avec deux buts et deux passes décisives. Comme il pourrait le confirmer en retour. Quitte à causer la plus grande des peines à son ancien public.
On aurait pu choisir Edin Dzeko. Si un éventuel exploit romain passe par une individualité en particulier, c'est certainement son attaquant bosnien, décisif face au Barça. Mais Mohamed Salah est incontournable. Sur sa saison en général. En Ligue des champions en particulier. Et surtout face à cette Roma qu'il a quittée l'été dernier pour rejoindre les Reds et franchir un cap majeur dans sa carrière. Comme il l'avait prouvé à l'aller avec deux buts et deux passes décisives. Comme il pourrait le confirmer en retour. Quitte à causer la plus grande des peines à son ancien public.
Trois stats à avoir en tête
0 : La Roma devra marquer au moins trois fois pour renverser Liverpool. Mais elle a aussi tout intérêt à préserver son but inviolé. Ça tombe bien. Jusqu'ici, la Louve n'a pas concédé le moindre but à domicile en Ligue des champions. Elle est la seule dans ce cas au cours de cette édition.
0 : Même battre Liverpool par un seul but d'écart serait déjà une énorme performance pour les Roma. Car le club anglais n'a toujours pas connu la défaite en Ligue des champions cette saison. Les Reds, passés par les barrages, ont signé sept victoires et quatre nuls en onze matches.
41 : Liverpool est à trois buts de devenir la meilleure attaque de l'histoire de la Ligue des champions dans son format actuel. Le record est détenu par le Real Madrid. Le club merengue l'avait réalisé en 2013-14 en inscrivant 41 buts pour aller chercher son 10e sacre européen.
Ils ont dit
- Eusebio Di Francesco (entraîneur de l'AS Rome)
" Si tu veux marquer trois buts, tu ne peux pas rester dans ton camp. Donc on leur donnera forcément des occasions de contre-attaque."
- Radja Nainggolan (milieu de l'AS Rome)
" Je pense que ça sera plus dur (que le Barça, NDLR), ils sont meilleurs physiquement."
" Si tu veux marquer trois buts, tu ne peux pas rester dans ton camp. Donc on leur donnera forcément des occasions de contre-attaque."
" Je pense que ça sera plus dur (que le Barça, NDLR), ils sont meilleurs physiquement."
Notre avis
Les miracles n'arrivent qu'une fois et c'est vraiment difficile d'imaginer la Roma réussir un nouvel exploit en remontant un handicap de trois buts face à Liverpool. Déjà parce que les Reds ont affiché une supériorité collective assez nette sur l'ensemble du match aller. Aussi parce qu'ils sont dans des conditions idéales pour exploiter la vitesse de leurs attaquants au Stade olympique. L'espoir de la Roma ne tient qu'à un fil. Un but de Liverpool suffirait quasiment à le couper. Et marquer, c'est justement ce que l'équipe de Jürgen Klopp sait faire le mieux.
Les miracles n'arrivent qu'une fois et c'est vraiment difficile d'imaginer la Roma réussir un nouvel exploit en remontant un handicap de trois buts face à Liverpool. Déjà parce que les Reds ont affiché une supériorité collective assez nette sur l'ensemble du match aller. Aussi parce qu'ils sont dans des conditions idéales pour exploiter la vitesse de leurs attaquants au Stade olympique. L'espoir de la Roma ne tient qu'à un fil. Un but de Liverpool suffirait quasiment à le couper. Et marquer, c'est justement ce que l'équipe de Jürgen Klopp sait faire le mieux.
Liverpool va se battre pour son rêve
Jurgen Klopp et ses joueurs arrivent en Italie "en bonne position" pour filer en finale. La Roma est capable de tout et l'a déjà montré mais les Reds ne veulent pas vivre le même retour que le Barça.
- Liverpool est dans la capitale italienne après sa victoire 5-2 à domicile à l'aller en demi-finale de l'UEFA Champions League
- Le coach romain Eusebio Di Francesco espère refaire le coup de la "Romatada" réalisée contre Barcelone (3-0 et qualification) en quarts
- Le milieu de terrain belge de la Roma Radja Nainggolan y croit lui aussi
- Jurgen Klopp a souligné que ses Reds étaient toujours invaincus cette saison en Champions League
: Alisson; Florenzi, Manolas, Fazio, Kolarov; Nainggolan, De Rossi, Pellegrini; Schick, Džeko, El Shaarawy
Absents : Karsdorp (genou), Defrel (genou), Perotti (cheville), Strootman (côtes)
Absents : Karsdorp (genou), Defrel (genou), Perotti (cheville), Strootman (côtes)
Absents : Matip (cuisse), Oxlade-Chamberlain (genou), Can (dos), Gomez (cheville)
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