quinta-feira, 12 de abril de 2018

L'OM prolonge la folle semaine européenne en se qualifiant face à Leipzig (5-2)



sanson (morgan) (F.Faugere/L'Equipe)


Les quarts de finale retour de folie en Ligue des champions ont visiblement inspiré l'OM. Menés par Leipzig, les Olympiens ont livré un match fou pour finalement valider leur billet pour les demi-finales (5-2).

Un début de match complètement fou

Le Vélodrome était prêt à vivre une soirée de folie. L'enceinte marseillaise a battu son record d'affluence en Coupe d'Europe avec un peu plus de 62 000 supporters venus pousser l'OM face au RB Leipzig. Et il ne fallait pas arriver en retard. En dix minutes, les fans des deux équipes sont passés par tous les états. Après un peu plus d'une minute, Bruma refroidissait le stade. Keita trouvait Augustin dans la surface, le Français pivotait pour décaler Bruma, dont la frappe trompait Pelé (0-1, 2e). Le club allemand pensait avoir fait le plus dur, ce but à l'extérieur obligeant Marseille à planter trois fois pour se qualifier. La réaction était immédiate. Sur un corner de Payet, Kamara déviait le ballon sur Mitroglou qui butait sur Gulacsi, mais le portier repoussait le cuir sur Ilsanker qui marquait contre son camp (1-1, 6e). L'espoir était de retour dans le camp marseillais et la folie s'emparait définitivement du Vélodrome trois minutes plus tard. Après un corner de Leipzig, Mitroglou lançait une contre-attaque express. Payet se retrouvait sur le côté gauche et ajustait un centre parfait pour Sanson, dont les deux tentatives étaient écartées par Gulacsi, mais Sarr avait bien suivi pour conclure (2-1, 9e). Un renversement de situation inattendu en même pas dix minutes. Payet pensait même marquer le troisième but d'une frappe puissante en lucarne, mais l'arbitre décidait logiquement de refuser le but pour une faute de Mitroglou (17e). Dans un stade en fusion, l'OM était parti pour vivre une soirée à part.

Impérial, Payet emmène l'OM en demies

Il a été souvent critiqué pour ses prestations décevantes dans les grands rendez-vous, raillé pour son nombre de buts marqués en Coupe d'Europe (5). Mais Payet était tout simplement en feu face au RB Leipzig ce jeudi. L'international français était dans un grand soir, un très grand soir. Après s'être vu, logiquement, refuser un superbe but (17e), il a rappelé qu'il était un excellent tireur de coup de pied arrêté. Son coup franc lointain arrivait à destination de Thauvin dans la surface et ce dernier se chargeait de battre Gulacsi du pied droit (3-1, 38e). La quatrième passe décisive de Payet cette saison en Ligue Europa. Mais il ne s'est pas contenté de régaler ses partenaires, l'ancien Stéphanois s'est aussi transformé en buteur. Servi par Thauvin, il transperçait la défense et se jouait d'Ilsanker, avant de décocher un extérieur du pied droit puissant qui nettoyait la lucarne de Gulacsi (4-2, 60e). Remplacé par Anguissa (83e), il méritait bien une sortie sous l'ovation du Vélodrome qui scandait son nom. La conclusion d'un très grand match de sa part.

Marseille s'est quand même fait peur

Rien n'a été facile pour l'OM ce jeudi soir. Les protégés de Garcia n'ont jamais vraiment été sereins contre une équipe de Leipzig décidée à ne rien lâcher. Pourtant, la formation allemande était dépassée par l'envie phocéenne en première période, et le troisième but aurait pu les faire plonger. La sortie de Sarr sur blessure (28e, remplacé par Rami), très bon jusque-là, semblait même perturber une équipe marseillaise qui devait se réorganiser. Après la pause, les visiteurs faisaient donc trembler l'OM. L'infatigable Keita réalisait une percée et décalait Augustin d'une talonnade astucieuse, l'ancien Parisien enroulait sa frappe, Pelé était battu (3-2, 55e). Leipzig était à nouveau virtuellement qualifié. Les regrets marseillais auraient pu être énormes, surtout qu'au retour des vestiaires, Gulacsi se montrait encore impérial devant Mitroglou, puis Amavi (48e). Mais Marseille n'a pas fait la même erreur après le but salvateur de Payet. Gustavo endossait encore le costume du patron et la défense résistait bien aux rares offensives allemandes. Les locaux procédaient par contre et s'appuyaient sur la détermination d'Ocampos, entré en jeu à la place de Thauvin (63e). Dans une fin de match tendue, le Vélodrome retenait son souffle sur la frappe de Poulsen, difficilement captée par Pelé (90e+2). Puis explosait définitivement une minute plus tard. Gulacsi était monté sur l'ultime corner pour Leipzig, mais celui-ci était mal tiré et l'OM pouvait partir en contre avec Sakai, qui marquait dans le but vide pour valider définitivement la qualification marseillaise (5-2, 90e+4). A l'issue d'une rencontre débridée et totalement folle, Marseille s'imposait face au RB Leipzig (5-2) et filait dans le dernier carré de la Ligue Europa. Une première depuis quatorze ans.

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