Le PSG aura mené deux fois au score mais un doublé de Konaté oblige le futur champion de France à partager les points à Amiens (2-2). Le promu assure définitivement son maintien.
Futur champion de France, le PSG se rendait à Amiens ce vendredi soir pour lancer cette 36e journée de Ligue 1. Pas facile de se motiver alors qu’il n’y a plus que des petits records à battre mais après un nul insuffisant face à Guingamp au Parc des Princes, les Parisiens devaient se racheter. Emery était confronté à pas mal d’absences avec les forfaits de Verratti, Neymar, Thiago Silva et Draxler. Ainsi, Meunier, Kurzawa, Nkunku et Pastore jouaient d’entrée dans l’habituel 4-3-3. Pelissier lui alignait un 4-2-3-1 avec le trio Cornette-Kakuta-Manzala en soutien de Konaté. Ce dispositif permettait de mettre en difficulté les Parisiens durant les 5 premières minutes.
Après seulement 40 secondes de jeu, Kimpembe dégageait mal son camp et Cornette en profitait pour chauffer les gants d’Areola (1e). Le PSG parvenait à se défaire rapidement du pressing picard et s’offrait ses premières situations. A la conclusion d’un jeu à trois, Di Maria envoyait une première frappe hors cadre (7e). Cavani lui ne pouvait armer sa frappe à cause du bon retour de Cissokho (21e). Di Maria s’illustrait à nouveau d’une reprise à côté (22e) mais Cavani, à la reception d’un subtil ballon offert par Pastore dans le dos de la défense ouvrait le score (0-1, 26e).
Konaté met au supplice la défense du PSG
Le club de la capitale tentait de faire le break et appuyait sur l’accélérateur mais ni Lo Celso (31e), ni Pastore (34e) ne trouvaient l’ouverture. Le tir de Di Maria se heurtait lui à Gurtner (42e). Juste avant la pause, Amiens réagissait par une tentative de Konaté (44e). Souvent baladé par le PSG lors de cette première période, le promu était encore en vie dans cette rencontre et revenait du vestiaire avec de meilleures intentions. Konaté entamait son petit festival. Il résistait d’abord à Kimpembe avant de mettre Areola à contribution d’un tir en pivot (46e) mais sur l’occasion suivante, il profitait d’une passe de Monconduit derrière la défense pour égaliser d’une jolie frappe croisée (1-1, 47e).
Les Franciliens reprenaient leur marche en avant face à une équipe amiénoise solidaire mais aussi dangereuse. Les tentatives de Lo Celso (52e, 57e) n’attrapaient pas le cadre tout comme celle de Di Maria (53e). Pastore lui négociait mal une situation de contre (62e). C’est finalement le jeune Nkunku (4e but cette saison) qui récompensait son équipe d’une frappe enroulée (1-2, 64e). A nouveau devant au tableau d’affichage, le PSG échouait encore une fois à se mettre à l’abri avec les opportunités de Di Maria (73e), Cavani (75e) et Pastore (77e). A l’inverse, Konaté profitait encore du laxisme défensif du PSG et s’offrait un doublé pour égaliser (2-2, 80e). L’entrée de Mbappé, qui a eu la balle de match au bout du pied (90e+3) ne changera finalement rien. Amiens accroche le PSG et assure définitivement son maintien.
Pour le deuxième week-end consécutif, le PSG n'a pu faire mieux qu'un nul (2-2), à Amiens ce vendredi. Comme à son habitude ces dernières semaines, le club de la capitale a trop souvent ronronné, laissant Moussa Konaté offrir par deux fois l'égalisation aux Amiénois.
Le sang-froid du PSG
Amiens a fait illusion deux minutes en première période. Le temps pour le bloc amiénois de presser son adversaire dès le coup d'envoi, et pour Kimpembe de se faire une petite frayeur, offrant à Quentin Cornette la première frappe cadrée du match, repoussée par Areola (2e). Puis le PSG a repris les commandes, monopolisant la possession (29% - 71% à la mi-temps). Javier Pastore, souvent dans le cœur du jeu, a été de tous les bons coups. Mais l'Argentin et ses acolytes ont parfois manqué de justesse dans le dernier geste, à l'image de cette reprise d'Angel Di Maria au-dessus de la barre (5e). Au terme d'un sublime une-deux avec Cavani, l'ancien madrilène propulsait une volée qui frôlait le poteau droit de Régis Gurtner (21e). Finalement, le même Cavani ajustait la mire quelques minutes plus tard : parfaitement servi dans la profondeur de la surface par Pastore, l'attaquant uruguayen faisait parler son sang-froid et convertissait le premier tir cadré de la partie du côté des Parisiens, glissant le cuir sous le ventre du portier amiénois (0-1, 26e).
Le show Gurtner
Régis Gurtner ne pouvait pas grand-chose à l'ouverture du score parisienne. Mais le gardien d'Amiens a eu le mérite de ne pas laisser sombrer son équipe, asphyxiée par les redoublements de passes du PSG. Suppléé une première fois par Dibassy qui repoussait une frappe de Past46e).ore devant la ligne de but, Gurtner s'employait ensuite pour repousser une frappe sèche de Nkunku à l'entrée de la surface (33e), puis sortait une parade exceptionnelle devant Di Maria, parfaitement servi par Meunier dans la surface (41e). En seconde période, il se couchait sur une nouvelle frappe de l'Argentin (48e), avant de voir Dibassy dévier une nouvelle tentative à quelques centimètres de son poteau. Le portier amiénois, qui était avant ce match le deuxième gardien avec le plus d'arrêts à son actif en Ligue 1 cette saison (115 juste derrière les 123 de Baptiste Reynet) a une nouvelle fois confirmé qu'il était l'une des révélations de cet exercice 2017/18.
La force de caractère d'Amiens
En revanche, de l'autre côté du terrain, les Parisiens et Presnel Kimpembe ne transpiraient pas la sérénité. Le défenseur central débutait la seconde période comme il avait commencé la première. Dans un premier temps, il ne parvenait pas à cadrer Moussa Konaté, pourtant dos au but, et ce dernier obligeait Areola à sortir le cuir en corner (46e). Le même Konaté échappait à la vigilance de son vis-à-vis quelques secondes plus tard après un bon ballon de Monconduit et crucifiait les Parisiens d'une frappe du droit (1-1, 47e), récompensant les siens pour leur belle entame dans ce deuxième acte. Mais même quand il n'est pas à 100 %, le club de la capitale sait se faire violence pour revenir. Auteur d'un excellent match, combattif et appliqué, Nkunku a propulsé une merveille de frappe enroulée dans les buts d'un Gurtner impuissant pour redonner l'avantage aux hommes d'Emery. Mais le PSG est vite retombé dans ses travers et a continué à ronronner. Bien mal lui en a pris ! Alors que les Amiénois semblaient émoussés physiquement, Moussa Konaté pénétrait dans la surface parisienne et parvenait à frapper entre les jambes de Kimpembe. Areola se couchait mais la frappe sèche passait sous son ventre et donnait l'égalisation à Christophe Pélissier et ses hommes.
Nenhum comentário:
Postar um comentário