Sérieux mais brouillon offensivement, l'OM n'a pas réussi à marquer ce petit but si important à l'extérieur, malgré plusieurs occasions franches, et s'est finalement incliné sur la pelouse du RB Leipzig (1-0).
Une fin de première période de folie
En première période, les deux équipes se sont montrées volontaires, mais souvent trop brouillonnes pour mener à bien leurs offensives. Le match s'est vraiment emballé dans les cinq dernières minutes de ce premier acte plutôt équilibré. Le RB Leipzig a pris le contrôle du match en mettant le pied sur le ballon (63% de possession à la pause), et s'est montré de plus en plus dangereux sur le but marseillais. Pourtant, l'OM a été tout près d'ouvrir le score sur une reprise de Sarr qui s'est écrasée sur la barre (42e). Les deux équipes se sont alors rendu coup sur coup : Augustin était à la réception d'un corner et crochetait Gutavo avant de s'écrouler dans la surface (44e). L'arbitre hésitait mais ne sifflait pas penalty. Marseille pouvait repartir à l'attaque mais Gulacsi se montrait décisif devant Sarr, puis Ocampos (45e+1). Dans la continuité, le club allemand lançait une contre-attaque express et se retrouvait dans la surface adverse en treize secondes après une course de Forsberg qui lançait bien Werner. L'attaquant ne tremblait pas pour ouvrir le score d'une frappe qui traversait Pelé (1-0, 45e+1). Les Marseillais rentraient aux vestiaires menés au score, alors qu'ils venaient d'avoir l'opportunité de marquer...
L'OM peut s'en vouloir
Privé de Florian Thauvin, Marseille n'a pas su saisir les opportunités pour marquer ce but à l'extérieur qui aurait été très précieux avant le match retour. Les Phocéens ont pourtant eu des occasions (14 tirs au total), mais ils ont manqué de réalisme devant le but. Mitroglou - trop peu trouvé - aurait pu ouvrir le score très rapidement avec sa déviation sur un centre de Payet (9e). En fin de première période, Sarr a trouvé la barre (42e), avant de buter sur Gulacsi (45e+1). Leipzig a marqué sur son seul tir cadré du premier acte, quand l'OM avait déjà trouvé le cadre à trois reprises. En deuxième période, Marseille a poussé maladroitement pour aller chercher cette égalisation. Les attaquants olympiens ont trop souvent manqué de conviction dans le dernier geste. Konaté a même été coupable d'une mauvaise relance sur Ocampos, dont le tir a été contré en corner (56e). Sur celui-ci, Zambo a bien talonné pour l'Argentin, qui a une nouvelle fois manqué le cadre (57e). L'équipe de Garcia peut s'en mordre les doigts, même si elle a semblé manquer de fraîcheur pour faire la différence dans les dernières minutes. Les attaquants marseillais sont aussi tombés face à une charnière 100% française (Upamecano et Konaté) assez solide.
Un milieu orphelin de Gustavo, toutefois très précieux en défense
Pour ce match, Rudi Garcia était obligé d'aligner une défense expérimentale en raison des absences de Rolando et Rami. La charnière centrale était donc composée de Luiz Gustavo et du jeune Kamara (18 ans). Une association inédite qui pouvait laisser augurer un match très difficile pour l'OM, qui n'a finalement concédé qu'un but. Les Marseillais se sont montrés sérieux et appliqués pour repousser - parfois maladroitement - les offensives allemandes. Ils pouvaient surtout remercier l'expérience du Brésilien, qui s'est montré très utile par son placement et ses interventions, à l'image de son retour magistral sur Werner qui filait seul au but (77e). Mais Marseille s'est aussi retrouvé pénalisé par son absence au milieu de terrain, où il a fallu faire face à l'activité de l'infatigable Keita côté Leipzig. Anguissa et Sanson ont été trop souvent dépassés et ont souvent mis leur défense en difficulté. A la récupération, le Brésilien aurait certainement été très précieux pour son équipe. Malgré la défaite (1-0), rien toutefois n'est terminé pour l'OM qui aura l'occasion d'aller chercher sa qualification pour le dernier carré de la Ligue Europa dans une semaine, au Vélodrome.
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