En 4-4-2 puis 3-4-3, le Paris Saint-Germain a assuré sa qualification pour les demi-finales de Coupe de France. Mais le onze remanié de Thomas Tuchel a davantage fait l'essentiel qu'il n'a montré des certitudes collectives.
6-1, l'essentiel est fait. Pour ce déplacement anecdotique à Dijon, dans le contexte européen qu'offre ce mois de février, l'idée, pour le champion de France, était justement qu'il reste anecdotique. Personne ne se souviendra bien longtemps de la victoire du Paris Saint-Germain en Bourgogne, et c'est peut-être là le mieux. Pas de blessure, pas de frayeur, pas de grande inquiétude mais des buts, beaucoup de buts. Le PSG n'a par contre pas offert une leçon de maîtrise. Mais impossible de lire ce match sans penser à la feuille de match et ce onze bis aligné par Thomas Tuchel : Mitchell Bakker, Ander Herrera, Tanguy Kouassi, Julian Draxler, Edinson Cavani, sans compter un Thiago Silva en phase de reprise. Mis à part le capitaine, on voit mal l'un de ces gars-là titulaire à Dortmund dans moins d'une semaine. Et cette équipe, remaniée mais sérieuse, valide en tout cas les choix de Thomas Tuchel et sa gestion d'effectif.
Changement de système à la pause
Avant ce gros résultat, deux erreurs illustrent par contre une première période mitigée. Celle qui mène à l'égalisation de Mounir Chouiar (13e), avec une passe ratée d'Ander Herrera plein axe, et celle de Thiago Silva (42e), origine d'une énorme occasion pour Jhonder Cadiz. Parfois dominé dans l'entrejeu, transpercé par Mama Baldé (35e) et pas toujours équilibré, malgré le c.s.c. de Wesley Lautoa (1e), le Paris Saint-Germain a mis du temps à se mettre en route et à trouver son rythme. Et Thomas Tuchel, lui, a décidé de faire évoluer un système relativement bien lu par le bloc de Dijon. Au retour des vestiaires, du désormais classique 4-4-2, l'entraîneur allemand descendait Tanguy Kouassi d'un cran pour un 3-4-3 évolutif en 3-5-2 en fonction des positionnements de Kylian Mbappé et Pablo Sarabia. Résultat : plus d'aisance à la relance dûe à une supériorité numérique et deux buts en début de seconde période, signée Thiago Silva (50e) et Pablo Sarabia (58e). Une amélioration passagère, puisque la fin de match s'avérait plus débridée et, surtout, sans grand intérêt malgré les buts de Senou Coulibaly (86e) et Pablo Sarabia (91e). Enfin, Layvin Kurzawa, Juan Bernat et Adil Aouchiche ont également gouté à ce quart de finale de Coupe de France. L'Espagnol, de retour, entame sa remise en route à une semaine du choc en Allemagne. Tous les voyants sont au vert. - A.B.
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