terça-feira, 19 de junho de 2018

Coupe du monde : Les Bleus, CR7, la VAR... Le débrief de la 1ère journée

ronaldo (cristiano) (F.Faugere/L'Equipe)

Il y a eu un premier succès des Bleus, l'utilisation de la VAR, les mauvais résultats des sélections africaines ou encore la démonstration de Cristiano Ronaldo... Cette première journée de la phase de poules de la Coupe du monde 2018 vient de se terminer. Et FF.fr vous livre ses héros et ses zéros dans son débrief.

On s'est finalement dit que le résultat des Bleus n'était pas si mauvais que ça

Les Bleus ont eu chaud contre l'Australie, c'est vrai. Une victoire à l'arraché grâce à un penalty et un but contre son camp, mais aussi de grosses lacunes dans le jeu. Un visage qui ne ressemble pas vraiment à celui d'une sélection qui prétend à la victoire finale. Mais à l'issue de cette première journée, il faut admettre que la France n'est finalement pas si mal lotie. Déjà parce qu'il y a eu les trois points à la clé, mais aussi parce que les autres favoris n'ont pas vraiment convaincu. L'Allemagne a chuté d'entrée, l'Argentine de Messi et le Brésil de Neymar ont été tenus en échec et l'Angleterre s'est elle aussi imposée difficilement. Ce n'est visiblement pas simple de se lancer dans une Coupe du monde, même quand on se présente avec les meilleurs joueurs.

Il faut se réjouir de la victoire étriquée des Bleus

On aurait aimé voir plus de buts marqués dans le jeu

Avec 35 buts marqués en 16 matches, on peut estimer être plutôt gâtés par le début de cette Coupe du monde. Ce qui ne nous empêche pas de rester sur notre faim. On aurait bien aimé voir plus de buts inscrits dans le jeu, au terme d'actions bien construites et d'attaques placées. Et ça n'a pas souvent été le cas, puisqu'on a eu le droit à sept penalties transformés (sur 9 sifflés), quatre coups francs qui ont fait mouche - certes magnifiques -, et quatre buts contre son camp. Sans parler des têtes gagnantes sur corner. Attention, on redemande encore des pralines comme celles de Kolarov ou Cristiano Ronaldo, pourquoi s'en priver ? Mais on a également envie de se régaler avec des prouesses collectives qui sont l'essence de ce sport.

Au niveau du spectacle et des buts, on attend plus de cette Coupe du monde

On a enfin vu Cristiano Ronaldo briller en Coupe du monde

Pour Cristiano Ronaldo, la quatrième semble être la bonne ! Le quintuple Ballon d'Or FF nous avait toujours déçus en Coupe du monde. En tout cas, il n'avait pas exprimé tout son talent, que ça soit en 2006, en 2010 ou en 2014. Il y avait comme un goût d'inachevé pour celui qui collectionne les Ligues des champions et enfile les buts comme des perles avec le Real Madrid depuis dix ans. Au moment de Portugal-Espagne, le premier choc de ce Mondial, tous les regards étaient donc logiquement rivés sur lui. Et il a répondu présent. Au point de repousser encore les limites de l'extraordinaire et d'entrer un peu plus dans la légende avec un fabuleux triplé. Un penalty sans trembler, une frappe opportuniste et un coup franc magique dans les derniers instants pour égaliser. Net et sans bavure. En un seul match, CR7 a donc marqué autant de buts que lors de ses trois premières participations à la compétition. Autant dire que le Maroc et l'Iran peuvent trembler, Cristiano Ronaldo semble décidé à marquer de son empreinte cette Coupe du monde. Il était temps !

Cristiano Ronaldo terminera meilleur buteur de la Coupe du monde

On s'est interrogé sur le niveau des sélections africaines

On attendait mieux de la part des sélections africaines. Leurs entrées en lice ont été plutôt décevantes, pour ne pas dire catastrophiques. Seul le Sénégal est parvenu à s'imposer lors de cette première journée, suffisant pour sauver l'honneur mais pas pour rendre ce premier bilan positif. En dehors de ce succès, c'est quatre défaites pour l'Afrique ! La grande déception doit être le Maroc, qui devait absolument gagner son premier match contre l'Iran pour espérer une qualification inattendue. Raté. Pourtant, avec Hervé Renard sur le banc et plusieurs joueurs techniques, on pouvait s'attendre à une belle surprise. Mais les espoirs ont seulement duré une vingtaine de minutes. Dommage. Même constat pour un Nigeria inoffensif ou une Tunisie en difficulté contre l'Angleterre alors qu'elle n'était pas loin d'arracher un nul inespéré. On ne voit pas vraiment une de ces équipes réitérer la performance du Ghana en 2010. L'Afrique risque de devoir attendre encore un peu avant d'envoyer un représentant dans le dernier carré. À moins que le Sénégal ne surprenne son monde ?

Il n'y aura pas de sélection africaine en quarts de finale

On a aimé la révolte des outsiders

La Coupe du monde, c'est aussi une histoire de découvertes et de surprises. Pas seulement des grandes sélections, des stars et des larges victoires. Et cette première journée l'a parfaitement illustré. On a aimé voir des matches engagés et regarder des outsiders mettre les gros au tapis. Ainsi, on a vu une équipe d'Iran cohérente tactiquement battre le Maroc, une sélection islandaise très solide tenir en échec l'Argentine et la Suisse accrocher le Brésil. Sans oublier la très belle surprise mexicaine, qui a dominé l'Allemagne. Il est vrai que le Mexique est un habitué des huitièmes de finales, mais qui pouvait prédire un tel scénario face au champion du monde en titre ? L'enthousiasme de la Verde et leur solidité pour résister à l'Allemagne, c'était tout simplement beau à voir. Rien ne semble écrit d'avance dans cette Coupe du monde, elle pourrait bien nous réserver quelques surprises... 

Cette Coupe du monde va réserver encore pas mal de surprises

On a constaté que la VAR n'était pas encore totalement au point

C'est la grande nouveauté - et la grande inconnue - de cette Coupe du monde : l'assistance vidéo à l'arbitrage. Pour la première fois, elle peut être utilisée dans quatre cas précis dans une compétition internationale. Pour l'instant, peut-on dire que c'est une réussite ? Ni oui, ni non, la bonne réponse se situe probablement entre les deux. La France a été la première à bénéficier de la VAR dans ce Mondial. Sans la technologie, l'arbitre n'aurait pas sifflé le penalty pour une faute sur Griezmann. On peut le dire, elle a évité certaines erreurs arbitrales et ce n'est pas plus mal. Mais son utilisation reste encore très floue. À quel moment l'homme en jaune décide d'avoir recours à la vidéo ? Même question pour le car-régie. Exemple : cette grossière faute sur Toivonen dans la surface lors du match entre la Corée du Sud et la Suède. Pas de penalty, pas de vidéo non plus. Tout n'est pas clair, rien n'est précis. Il y a parfois de l'incompréhension et des interrogations autour de ce test grandeur nature.

La VAR n'est pas encore une révolution

Clément Gavard

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