sexta-feira, 25 de maio de 2018

Top 10 des plus belles finales de la Ligue des champions


Samedi soir, le spectacle devrait être au rendez-vous entre le Real Madrid et Liverpool, pour cette 26e finale de la Ligue des champions. L'occasion de revenir sur les plus belles finales de la plus grande des compétitions européennes depuis 1993.

10. Inter Milan 2-0 Bayern Munich, le 22 mai 2010

Malgré une maîtrise certaine du ballon et une volonté de faire sauter le verrou intériste, les Bavarois vont plier sur deux contre-attaques italiennes magnifiquement concrétisées par l'attaquant argentin Diego Milito (35e et 70e), auteur d'une saison ahurissante sous les couleurs milanaises. Buteur décisif pour le titre en Serie A et en Coupe d'Italie, "Il Principe" offre à son club sa troisième C1 avec en prime un chef-d'œuvre sur son deuxième but de la soirée, où il fait tourner en bourrique le pauvre Daniel van Buyten.

9. FC Barcelone 2-0 Manchester United, le 27 mai 2009

Tenants du titre, les Red Devils rêvent de devenir la première équipe - sous l'appellation Ligue des champions - à conserver son titre. Mais face au trio infernal Henry-Eto'o-Messi, les protégés de Sir Alex Ferguson vont couler dès le début du match. En enchaînant feinte puis pointu à bout portant, le Camerounais donne l'avantage aux Catalans(10e), avant que la Pulga ne double la mise à vingt minutes de la fin (70e). Un but assez cocasse pour le petit génie argentin, puis qu'il s'impose de la tête entre les deux grands gaillards de la défense mancunienne, Rio Ferdinand et Nemanja Vidic, lobant même Edwin Van Der Sar et ses 2 mètres...

8. FC Barcelone 3-1 Manchester United, le 28 mai 2011

Deux ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence. Sir Alex Ferguson a l'occasion de prendre sa revanche sur Pep Guardiola, et ainsi installer la suprématie mancunienne sur le Vieux Continent. Mais cette finale de Wembley n'est qu'une continuité de celle de Rome. Le jeu flamboyant du Barça, fait de redoublements de passes, de jeu en transition et de pressing haut, asphyxie une nouvelle fois les Anglais qui ne trouveront pas de solution. Si la star des Red Devils Wayne Rooney égalise avant la mi-temps (34e) après l'ouverture du score de Pedro (27e), Messi (54e) et Villa (69e) assurent le succès catalan. Pour le plus grand bonheur d'Éric Abidal, opéré trois mois auparavant d'une tumeur du foie.

7. Bayern Munich 2-1 Borussia Dortmund, le 25 mai 2013

A la lutte pour le titre en Bundesliga, les deux géants du football allemand se retrouvent à Wembley pour la première finale 100% germanique en C1. Le Bayern, qui a atomisé le tenant du titre barcelonais en demi-finale - 7-0 sur l'ensemble des deux matches - va mettre en place son jeu rapide et terriblement efficace au retour des vestiaires, et peut remercier Arjen Robben, grand artisan de la victoire bavaroise, avec une passe décisive pour Mandzukic à l'heure de jeu (60e) et un but libérateur à la fin du temps réglementaire (89e), après un magnifique slalom au sein de la défense du BVB. Douze ans après sa dernière victoire, le désormais quintuple vainqueur de l'épreuve est de nouveau au sommet du football européen.

6. Real Madrid 2-1 Bayer Leverkusen, le 15 mai 2002

L'adage jamais deux sans trois se vérifie généralement, mais dans le cas de Zinédine Zidane, l'expression peut passer aux oubliettes. Après avoir perdu en finale en 1997 et 1998 avec la Juventus, le milieu offensif français ne veut pas passer à côté d'une troisième occasion de remporter le seul grand trophée qui manque à son palmarès. Et pour ne pas perdre de vue cet objectif, c'est même lui qui prend les choses en main, en exécutant sa célèbre volée de Glasgow juste avant la pause : un tir en suspension du gauche, à la suite d'un centre en cloche de Roberto Carlos, à l'entrée de la surface, se logeant sous la barre du pauvre Hans-Jörg Butt. Magistral.

5. Real Madrid 4-1 a.p. Atlético Madrid, le 24 mai 2014

Tout juste sacrés champions d'Espagne après 18 ans d'attente, les Colchoneros veulent faire la passe de deux cette année-là en remportant la coupe aux grandes oreilles. Malgré un démarrage poussif et la perte de leur buteur vedette Diego Costa, sorti prématurément sur blessure, les hommes de Diego "El Cholo" Simeone vont ouvrir le score par le défenseur uruguayen Diego Godin avant de contenir toutes les offensives de leur rival. Toutes, sauf une : la tête de Sergio Ramos vient crucifier Thibault Courtois à la dernière minute du match, permettant à sa formation d'égaliser. Dès lors la confiance va changer de camp pendant la prolongation, et l'Atlético, fatigué par les efforts fournis, va couler.

4. Manchester United 1-1 a.p. Chelsea (6-5 t.a.b), le 21 mai 2008

Cette finale entre deux monstres du football anglais a tenu toutes ses promesses au Stade Loujniki de Moscou. Phénoménal en Premier League, Cristiano Ronaldo met les siens sur les bons rails d'un coup de tête décroisé hors de portée du casqué Petr Cech (26e). Un avantage de courte durée puisque la légende des Blues, Frank Lampard, en opportuniste, égalise à la fin du premier acte (44e). Plus rien ne sera marqué dans ce duel haletant, qui verra Chelsea finir en infériorité numérique après l'explusion de l'attaque vedette Didier Drogba en prolongation. La glissade de John Terry, le capitaine des Blues, au moment de tirer son tir au but - qui aurait pu sacrer Chelsea - va rester dans les annales, et l'échec de Nicolas Anelka sacrera au bout de la nuit moscovite MU, 50 ans après le crash de Munich qui avait décimé une grande partie de l'équipe mancunienne.

3. Chelsea 1-1 a.p. Bayern Munich (4-3 t.a.b), le 19 mai 2012

Quoi de mieux que de disputer une finale de Ligue des champions à domicile ? L'occasion était belle pour le Bayern Munich de Jupp Heynckes, qui affronte un Chelsea moribond - seulement sixième en Premier League - et dont la saison peut être sauvée par un sacre européen. Au cours d'un match serré où chaque équipe ne laisse aucun espace, c'est l'enfant du club, Thomas Müller, qui trouve la faille à l'entame des dix dernières minutes (83e). Mais les Londoniens réagissent très vite, sous l'impulsion de Didier Drogba, buteur sur corner (88e). L'ivoirien est l'homme de cette finale, puisqu'après avoir envoyé son équipe en prolongation, il se rend coupable d'une faute sur Franck Ribéry dans la surface - Petr Cech va stopper la tentative d'Arjen Robben - avant de marquer le tir au but décisif. Six mois après son arrivée sur le banc de Chelsea, Roberto Di Matteo remporte la Ligue des champions.

2. Manchester United 2-1 Bayern Munich, le 26 mai 1999

Le coup franc magnifique frappé à ras de terre par Mario Basler en début de match (6e) offre déjà un avantage certain pour le Bayern Munich d'Oliver Kahn, sous la forte chaleur barcelonaise. Dans une finale dominée de bout en bout par les Allemands, et où Carsten Jancker aurait pu donner un avantage définitif aux siens s'il n'avait pas frappé la barre de Peter Schmeichel, Ottmar Hitzfeld est confiant, au point de sortir son libéro Lothar Matthäus, l'un des meilleurs défenseurs en Europe, avant la fin du match. Erreur qui va se payer cash : dans le temps additionnel, les Red Devils marquent deux buts coup sur coup par Teddy Sheringham (90e+1) et Ole Gunnar Solskjaer (90e+3), offrant dans cette septième finale de Ligue des champions un rocambolesque retournement de situation.

1. Liverpool 3-3 a.p. Milan AC (3-2 t.a.b), le 25 mai 2005

Le score, la physionomie de la rencontre, et la tension apparue au fil des minutes sur la pelouse du stade Atatürk font de ce duel anglo-italien la plus grande finale de la compétition depuis la nouvelle appellation de la C1. Personne n'aurait prédit un tel revirement, pas après l'écrasante domination milanaise en première période, qui a vu l'équipe de Carlo Ancelotti mener 3-0 face à des Reds complètement hors du coup. Après avoir remobilisé ses troupes dans les vestiaires, la légende et capitaine des Reds Steven Gerrard a sonné la révolte des Anglais (54e), avant que Vladimir Smicer (56e) et Xabi Alonso (60e) ne surfent sur la folie dégagée par la formation de Rafa Benitez. En six minutes, Liverpool a fait son retard, avant de s'imposer aux tirs au but. Un scénario complètement dingue que les fans de Liverpool et les amoureux du football n'oublieront jamais.
Joffrey Pointlane

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