Le sélectionneur irlandais Martin O'Neill a livré son sentiment sur l'équipe de France, avant le match amical de lundi (21h00). Il ne partage pas l'avis de son homologue danois et pense que les Bleus peuvent «aller au bout» en Russie.
«Dans quel état d'esprit allez-vous jouer ce match contre la France ? Allez-vous lever un peu le pied ?
On n'arrive pas à jouer les matches tranquillement, on ne sait pas faire. Pour l'équipe de France, ce sera une bonne préparation à la Coupe du monde. Et pour nous, une bonne préparation aussi pour la Ligue des nations qui débutera en septembre. Ce sera un grand match pour les joueurs peu expérimentés de notre équipe.
Que pensez-vous des déclarations du sélectionneur danois Åge Hareide sur l'équipe de France ? Partagez-vous son avis exprimé sur la pauvreté du jeu collectif des Bleus ?
Je le connais bien, c'est un homme sympathique mais ce n'était pas un très grand joueur lui-même, individuellement. C'est toujours dangereux de s'exprimer de la sorte. Les joueurs français sont très forts individuellement en effet. Peut-être faisait-il référence à leur manque d'unité parfois, comme le cas Rabiot l'a encore montré. Mais je pense quand même que l'équipe de France est très forte et qu'elle a des chances d'aller au bout au Mondial.
On n'arrive pas à jouer les matches tranquillement, on ne sait pas faire. Pour l'équipe de France, ce sera une bonne préparation à la Coupe du monde. Et pour nous, une bonne préparation aussi pour la Ligue des nations qui débutera en septembre. Ce sera un grand match pour les joueurs peu expérimentés de notre équipe.
Que pensez-vous des déclarations du sélectionneur danois Åge Hareide sur l'équipe de France ? Partagez-vous son avis exprimé sur la pauvreté du jeu collectif des Bleus ?
Je le connais bien, c'est un homme sympathique mais ce n'était pas un très grand joueur lui-même, individuellement. C'est toujours dangereux de s'exprimer de la sorte. Les joueurs français sont très forts individuellement en effet. Peut-être faisait-il référence à leur manque d'unité parfois, comme le cas Rabiot l'a encore montré. Mais je pense quand même que l'équipe de France est très forte et qu'elle a des chances d'aller au bout au Mondial.
«La France aura quelque chose à prouver à la Coupe du monde»
Comment jugez-vous l'évolution de l'équipe de France depuis votre huitième de finale perdue contre elle (1-2) à l'Euro 2016 ?
Ses joueurs ont plus d'expérience aujourd'hui, après avoir réalisé de bonnes qualifications. Ça a été une grande déception pour eux de perdre en finale, encore plus après la sortie très tôt sur blessure de Cristiano Ronaldo. Tout le monde pensait alors à la victoire, mais ce n'est pas arrivé. Ils veulent rectifier ça et auront quelque chose à prouver à la Coupe du monde.
Le contexte différent dans lequel se trouvent les deux équipes peut-il fausser le match de demain, selon vous ?
La France s'est qualifiée pour la Coupe du monde, donc elle le mérite. C'est une grande nation du football depuis très longtemps. Je ne pense pas que mes joueurs seront moins motivés. Si j'étais à leur place, je me dirais que c'est un grand honneur. On va pouvoir en profiter pour se jauger.»
Ses joueurs ont plus d'expérience aujourd'hui, après avoir réalisé de bonnes qualifications. Ça a été une grande déception pour eux de perdre en finale, encore plus après la sortie très tôt sur blessure de Cristiano Ronaldo. Tout le monde pensait alors à la victoire, mais ce n'est pas arrivé. Ils veulent rectifier ça et auront quelque chose à prouver à la Coupe du monde.
Le contexte différent dans lequel se trouvent les deux équipes peut-il fausser le match de demain, selon vous ?
La France s'est qualifiée pour la Coupe du monde, donc elle le mérite. C'est une grande nation du football depuis très longtemps. Je ne pense pas que mes joueurs seront moins motivés. Si j'étais à leur place, je me dirais que c'est un grand honneur. On va pouvoir en profiter pour se jauger.»
H.S., au Stade de France
Didier Deschamps : «Ne pas
calculer» contre l'Irlande
Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, a insisté ce dimanche sur la nécessité d'être «à fond» dès le premier match de préparation de l'équipe de France au Mondial, lundi (21h00) contre l'Irlande.
«Pour éviter un risque de blessure, quels mots allez-vous employer avant ce match contre l'Irlande, alors que certains vont peut-être vouloir se montrer ?
Il n'y a pas de curseur à mettre. Ce sont des matches, on ne peut pas mettre de frein à mains pour quoi que ce soit, ce serait la pire des choses. On arrive dans une période après une charge de travail importante. Il faut prendre du plaisir sur le terrain, ne pas calculer ou être en contrôle. Il faut faire du mieux possible individuellement mais toujours dans un cadre collectif. Être à fond sans rien lâcher.
Y a-t-il besoin d'insuffler une dynamique positive pour ce premier match de préparation avant la Coupe du monde ?
Il y a plein d'objectifs. On ne pourra pas tous les réunir pour le moment. Après deux ou trois jours de gros travail, il faut remettre de l'essence dans le moteur. Rien ne remplace les matches.
Il n'y a pas de curseur à mettre. Ce sont des matches, on ne peut pas mettre de frein à mains pour quoi que ce soit, ce serait la pire des choses. On arrive dans une période après une charge de travail importante. Il faut prendre du plaisir sur le terrain, ne pas calculer ou être en contrôle. Il faut faire du mieux possible individuellement mais toujours dans un cadre collectif. Être à fond sans rien lâcher.
Y a-t-il besoin d'insuffler une dynamique positive pour ce premier match de préparation avant la Coupe du monde ?
Il y a plein d'objectifs. On ne pourra pas tous les réunir pour le moment. Après deux ou trois jours de gros travail, il faut remettre de l'essence dans le moteur. Rien ne remplace les matches.
De quel adversaire se rapproche l'Irlande, compte tenu du fait que vous l'avez choisie parce qu'elle ressemblait à l'une des trois équipes que vous affronterez au premier tour du Mondial ?
Ça se rapproche du profil de l'Australie, avec du jeu direct et de l'engagement. On en aura aussi contre le Pérou, on a vu ce que c'était contre la Colombie (2-3), au mois de mars.
Ça se rapproche du profil de l'Australie, avec du jeu direct et de l'engagement. On en aura aussi contre le Pérou, on a vu ce que c'était contre la Colombie (2-3), au mois de mars.
«L'Irlande nous a donné du fil à retordre à l'Euro»
À quel type d'opposition vous attendez-vous ?
Je ne prends pas un adversaire pour lui dire : "Viens, on va s'amuser avec toi." Ce ne sera pas le cas. L'Irlande nous a donné du fil à retordre à l'Euro, on l'a vu. Ce sera à nous de jouer. J'ai conscience qu'elle mettra beaucoup d'engagement. Il n'y a pas de match amical, ce sera une répétition de gamme. Si on peut marquer le plus de buts possibles, bien sûr, et ne pas en prendre, ce serait le scénario idéal. J'ai choisi cette équipe pour avoir du répondant en face et il y en aura, c'est sûr.
Comment comptez-vous régler les problèmes collectifs ?
C'est quoi les problèmes collectifs ? Prendre des buts ? Oui, on en prend. On aurait pu éviter ceux du mois de mars, c'est vrai. Ça passe par la répétition, à travers l'entraînement, les matches. Il faut avoir encore plus de repères, d'automatismes, même si ça ne concerne pas que la ligne défensive. C'est la finalité oui, mais il y a aussi ce que les attaquants ou les milieux font qui est important.
Comment se sent Ousmane Dembélé, arrivé blessé au rassemblement?
Il va bien. Ça aurait pu être bien pire. Il a été bien pris en charge à Barcelone. Depuis deux jours, il s'entraîne. Evidemment, il n'a pas encore sa cheville comme avant, mais il n'y a pas d'inquiétude. Il est disponible pour demain (lundi).»
Je ne prends pas un adversaire pour lui dire : "Viens, on va s'amuser avec toi." Ce ne sera pas le cas. L'Irlande nous a donné du fil à retordre à l'Euro, on l'a vu. Ce sera à nous de jouer. J'ai conscience qu'elle mettra beaucoup d'engagement. Il n'y a pas de match amical, ce sera une répétition de gamme. Si on peut marquer le plus de buts possibles, bien sûr, et ne pas en prendre, ce serait le scénario idéal. J'ai choisi cette équipe pour avoir du répondant en face et il y en aura, c'est sûr.
Comment comptez-vous régler les problèmes collectifs ?
C'est quoi les problèmes collectifs ? Prendre des buts ? Oui, on en prend. On aurait pu éviter ceux du mois de mars, c'est vrai. Ça passe par la répétition, à travers l'entraînement, les matches. Il faut avoir encore plus de repères, d'automatismes, même si ça ne concerne pas que la ligne défensive. C'est la finalité oui, mais il y a aussi ce que les attaquants ou les milieux font qui est important.
Comment se sent Ousmane Dembélé, arrivé blessé au rassemblement?
Il va bien. Ça aurait pu être bien pire. Il a été bien pris en charge à Barcelone. Depuis deux jours, il s'entraîne. Evidemment, il n'a pas encore sa cheville comme avant, mais il n'y a pas d'inquiétude. Il est disponible pour demain (lundi).»
H.S., au Stade de France
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