Comment le PSG a joué (et déjoué)
Avec son trio offensif Angel Di Maria-Neymar-Kylian Mbappé, le PSG pensait pouvoir renverser le Bayern en restant bien en place. Si les stars parisiennes ont raté l’occasion d’ouvrir le score, l’équipe a subi et a cédé. «Fier» du jeu proposé par le PSG et de la «mentalité» de ses joueurs lors du «Final 8» de la Ligue des champions, Thomas Tuchel a estimé que son équipe avait manqué de réussite lors de la finale de la Ligue des champions perdue contre le Bayern (0-1), dimanche soir. Les champions de France se sont laissés dominer pour procéder en contre et Neymar et Kylian Mbappé auraient en effet pu convertir deux occasions franches en première période. Mais le sort de la rencontre n’a pas basculé sur un coup de chance ! C’est l’équipe qui a tenté de dominer les débats qui a fini par remporter ce sommet lisboète. Le Bayern d’Hansi Flick a eu une ambition collective extraordinaire et aucun entraîneur (ou presque) aurait demandé à ses joueurs d’être aussi conquérants face à une équipe aussi bien armée offensivement. A l’inverse, le plan de jeu du PSG n’a pas été gagnant.
En phase défensive
Si Thomas Tuchel a titularisé les mêmes joueurs de champ par rapport à la demi-finale contre Leipzig (3-0), le placement de ses attaquants a été différent que contre Leipzig. Le Bayern évoluant avec des latéraux très offensifs, Kylian Mbappé et Angel Di Maria se sont repliés sur leur aile respective, donnant au PSG une forme de 4-3-3 classique en phase défensive. Là où les attaquants parisiens n'avaient pas eu besoin de se replacer face aux Roten Bullen. En pointe, Neymar s’est lancé dans un gros pressing dès l’entame de la rencontre et ses efforts l’ont probablement limité par la suite. Mbappé n’a pas tout le temps travaillé défensivement en première période et a laissé Bernat subir devant Kimmich, auteur d’un centre pour la tête de Lewandowski (31e). Au retour des vestiaires, le prodige tricolore s’est davantage replié à la demande de son entraîneur et c’est toute l’équipe qui a subi jusqu’au but de Kingsley Coman (59e).© Fournis par Sports.fr
En transition offensive
Assez bas sur le terrain, les Parisiens espéraient donc procéder en contre-attaque. Contrairement aux 4 derniers matches officiels, l’idée n’a pas forcément été de trouver Neymar dans le dos des milieux adverses, mais de jouer rapidement vers l’avant, vers le crack brésilien ou Kylian Mbappé. Mais il a manqué de justesse de la part des Parisiens à la première passe vers l'avant. Et pour cause. Si Leandro Paredes a semblé serein au début de match pour orienter le jeu, il a rapidement subi le pressing fou des milieux du Bayern. A la récupération du ballon, l’Argentin ainsi que Marquinhos ont donc allongé sans avoir le temps d’ajuster leurs passes. Neymar n’a pu percuter ballon au pied, plein axe, qu’à deux petites reprises dans cette rencontre, notamment sur un dégagement à l’emporte-pièce de Paredes avec une frappe de Di Maria au-dessus au bout du contre (23e). Ces transitions autour de Neymar faisaient pourtant partie des clés de la rencontre.
En attaque placée
Si la formation parisienne s’est donc repliée en 4-3-3, elle ne s’est pas transformée en 4-3-1-2 en phase offensive comme contre l’Atalanta et Leipzig. Kylian Mbappé et Angel Di Maria ont joué comme de vrais ailiers alors qu'ils étaient plus libres contre Leipzig. Mbappé, au lieu d’être lancé dans le dos du latéral droit adverse, a tenté de faire la différence ballon au pied dans ce couloir. Et, contraint de davantage défendre au retour des vestiaires, il est parti de trop loin et a rapidement flanché physiquement. Angel Di Maria en a fait de même et a donné deux superbes ballons de but. Sur un service du gaucher argentin, ce n’est pas Neymar qui était dans la surface mais… Marquinhos, qui a buté sur Manuel Neuer (70e). Neymar est repassé à gauche avant le quart d’heure de jeu et Eric Maxim Choupo-Moting a été lancé en pointe, mais les Parisiens ont semblé n’avoir plus aucun plan de jeu alors qu'ils espéraient égaliser.
Nenhum comentário:
Postar um comentário