domingo, 22 de dezembro de 2019

On a aimé... ou pas : le débrief de FF de la 19e journée de Ligue 1

Après chaque journée de Ligue 1, FF débriefe les rencontres à travers ce qui a plu ou non à la rédaction. Dix-neuvième épisode avec Paredes et Payet en maestros, Toulouse toujours en berne et les clubs de la Méditerranée qui poussent la chansonnette.

On a aimé

Leandro Paredes, le vrai
Longtemps, ce fut Docteur Leandro et Mister Paredes. Une version bêta ni chiadée ni cool pour le Paris Saint-Germain. Une autre améliorée façon cinco traditionnel pour l'Argentine. On aurait même cru Paredes parti en toute fin de mercato, mais le PSG s'est trouvé un milieu. C'est toujours le même. Mais avec plus d'explosivité, d'envie et d'ambition balle au pied, l'ancien de la Roma monte en puissance. Et il régale, comme face à Amiens, où sa passe verticale pour Di Maria amenait le deuxième but de la soirée. C'est ça qu'on veut !

La Méditerranééééééééée...
C'était la soirée du Sud-Est. Entre Marseille qui a surclassé Nîmes (3-1), Montpellier qui a submergé Brest (4-0), Nice qui a maîtrisé Toulouse (3-0) et, surtout, Monaco qui a étrillé Lille (5-1), les clubs provençaux et azuréens ont vraiment fait le spectacle. Alors que l'on pouvait avoir peur d'une dernière journée avant la trêve sans énormément de spectacle, le quatuor a assuré le quota de buts. Si Marseille et Nice se devaient de gagner, tout comme Montpellier dans une moindre mesure, mention spéciale aux Monégasques qui se sont bien vengés de leur élimination en Coupe de la Ligue (3-0), plus tôt dans la semaine. De quoi nous rappeler les paroles de Tino Rossi. On apprécie.

Les cadeaux de Père Payet
En forme ces dernières semaines, Dimitri Payet s'est déguisé en père Noël face à Nîmes. Le numéro 10 d'André Villas-Boas a étalé sa technique et cuisiné les Crocos à toutes les sauces sur la pelouse du Vélodrome. Victime d'un petit pont, ce n'est certainement pas Renaud Ripart qui dira le contraire. Cette fois, l'international français n'a pas délivré de passe décisive malgré des coups de pied arrêtés dangereux. Mieux, il a mis en panique Allakouch sur l'ouverture du score (46e) et a trouvé le chemin des filets d'une frappe imparable (81e). Bref, avec Payet c'était Noël avant l'heure pour les supporters marseillais.

Dimitri Payet est aujourd?hui un candidat crédible à l?Euro

Le caractère affiché par les Messins
On a aimé Metz, et oui, c'est possible. Quand on s'intéresse à la course au maintien, on doit se satisfaire d'autre chose que les gestes techniques ou les reversements de 40 mètres. Pour apprécier le jeu de Metz, focalisez-vous sur l'état d'esprit, et vous serez agréablement surpris. Alors oui, regarder les matches des joueurs de Vincent Hognon, ça pique les yeux. Mais dans ce match face à Dijon, actuel seizième, les Messins ont arraché le match nul à la 90+1 minute avec beaucoup de caractère. Après avoir été mené 2-1 alors que son équipe jouait à 10 contre 11, après l'expulsion de Stoppila Sunzu, Digbo Maiga a délivré son club grâce à une énorme frappe sous la barre transversale, pleine de rage. À voir la célébration de l'Ivoirien, ce but était définitivement très important.

C?est avec ce genre d?attitudes que Metz se maintiendra en Ligue 1

On n'a pas aimé

Toulouse, la ville morose
3-0, merci, au revoir. Et cette fois, pas de Clasico en simultané pour que les remplaçants du soir ne profitent autrement de leur soirée de football. Non, personne sur son portable pour regarder Valladolid-Valence à déplorer pendant ce Nice-TFC. Pas sûr non plus qu'il y ait eu quelqu'un qui ait pris du plaisir devant la piètre performance des hommes d'Antoine Kombouaré, toujours plus proche d'un départ après cette dixième défaite consécutive. Maigre lot de consolation, le TFC, en mode spectateur, aura vu de beaux buts niçois. À jouer à ce jeu-là, t'es fessé, logique.

Toulouse va descendre en Ligue 2

Lyon, la saison la plus longue ?
Pas facile de digérer les blessures en rafale, surtout quand elles touchent deux de vos joueurs les plus créatifs. Mais la nouvelle pâle copie rendue par l'OL à Reims (1-1), malgré une entame prometteuse, renforce les doutes autour du potentiel réel de cette équipe. Enchaîner cinq passes a paru mission impossible pour les hommes de Rudi Garcia, pas aidés, il est vrai, par la pelouse du stade Auguste-Delaune. Mais en attendant des renforts pour l'instant hypothétiques au mercato, comment imaginer cette équipe, autour d'un Aouar inconstant, d'un duo Tousart-Mendes limité et d'une défense capable de s'oublier à tout moment, parvenir à réussir un retour d'enfer jusqu'au podium ? Il y a tant de lacunes à combler...

Avec cet effectif, Lyon n?a aucune chance de finir sur le podium

Ce Bordeaux manque de longueur
Il y a trois semaines, les Girondins trônaient fièrement à la troisième place du Championnat, portés par une identité de jeu assumée dès son arrivée par Paulo Sousa et qui semblait (enfin) porter ses fruits. Mais trois défaites consécutives plus tard, la dernière à Rennes (0-1), voilà Bordeaux qui a dégringolé à la treizième place. Alors que l'incertitude plane toujours autour de la direction du club et de ses ambitions, l'entraîneur portugais a réclamé «quelques individualités supplémentaires pour passer un cap». Sans elles, difficile d'imaginer son équipe en finir avec son irrégularité.

Paulo Sousa a raison de réclamer des renforts au mercato

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