terça-feira, 17 de julho de 2018

A lire cette semaine dans France Football, l'entretien avec Patrick Vieira, nouvel entraîneur de Nice : «Je vais tout faire pour être très bon»

De retour en France pour entraîner l'OGC Nice, Patrick Vieira s'est confié à France Football. Il évoque notamment son expérience, ses défis, son style de jeu...

Sur le fait de revenir en France

«D'abord, ce n'était pas quelque chose de prévu ni de programmé. J'étais bien à New-York, à l'aise dans le groupe City. Je savais que je reviendrai un jour en Europe. Quand on se lance dans ce métier, c'est un endroit qui a valeur de test par rapport à soi-même. Mais je n'avais pas de priorité : l'Angleterre, l'Italie, la France... Ce qui m'intéressait, c'était un projet.»

Sur la pression de succéder à Claude Puel et Lucien Favre

«Si j'avais peur de ça, je serais resté à New York. Ou je ne me serais pas lancé dans la carrière d'entraîneur. Ce qui est important pour moi, ce n'est pas le challenge de l'attente, parce que je pense que les fondations du club vont me permettre de faire du bon travail. [...] Là, je suis dans ce que j'ai envie de faire. À la fin de ma carrière, vous m'auriez demandé si je voulais être entraîneur, je vous aurais dit non. Même moi, je me surprends de ce côté-là. Mais je me suis lancé, j'y ai pris goût, et j'aime ça. Je vais tout faire pour être très bon.»

Sur les Bleus champions du monde

«Personne ne pouvait les arrêter après l'Argentine. Ils avaient besoin de ce match référence pour vraiment se lâcher. [...] À partir de là, je ne voyais pas comment la Belgique ou l'Angleterre ou la Croatie pouvait les arrêter. [...] Sur le plan du parcours, c'est vrai qu'il y a des similitudes (avec 1998). Beaucoup de critiques avant la Coupe du monde, après le premier tour aussi. [...]»

Sur sa philosophie de jeu

«Qu'on soit tous derrière, qu'on contre, qu'on aille presser haut, qu'on récupère le ballon haut pour marquer, il n'y a pas un système meilleur qu'un autre pour gagner. Ça dépend des joueurs que tu as, de tes principes. Guardiola et Mourinho ont deux philosophies différentes, mais tous les deux ont réussi à gagner. [...] Le but, c'est toujours essayer d'imposer son jeu. Je ne suis pas un entraîneur qui dit : il faut faire comme ci ou comme ça. Mais je suis plutôt du genre à essayer d'imposer mon jeu.»
Propos recueillis par Thierry Marchand

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