Malgré une seconde période de folie, l'AS Saint-Etienne a concédé le match nul à domicile face à Bordeaux (2-2) ce vendredi en ouverture de la 36e journée de Ligue 1. Avec ce résultat, les Aquitains maintiennent l’ASSE à sept unités et l’écartent quasiment de la course à l’Europe, mais ils restent sous la menace de l’Olympique de Marseille.
Dans une ambiance particulière en raison du boycott des encouragements opéré par les ultras stéphanois en mémoire du drame de Furiani, survenu le 5 mai 1992, la rencontre tardait à se décanter. Les nombreuses passes ratées de chaque côté empêchaient de développer de véritables actions. Malgré une entame délicate, les Verts parvenaient mieux à approcher du but adverse. Mais Hamouma par deux fois et Beric, sur un centre de l'ancien Caennais, manquaient le cadre dans la surface.
La partie s'animait enfin un peu avant la pause avec un sursaut girondin. Ruffier sauvait d'abord l'ASSE en repoussant du pied la frappe d'Ounas au terme d'un contre. Mais Maiga accrochait Lewczuk dans la surface, provoquant un penalty litigieux car le défenseur semblait toucher le ballon. Ounas ne se posait pas de questions et prenait Ruffier à contre-pied (0-1, 42e). Un scénario un peu dur pour les locaux qui répondaient toutefois immédiatement par Beric qui égalisait de près après une sublime déviation d'Hamouma (1-1, 45e).
Dans la même lignée, le second acte débutait sur les chapeaux de roues et Carrasso s’interposait d’entrée devant Veretout. Plus réalistes, les hommes de Jocelyn Gourvennec reprenaient toutefois les devants par Laborde, esseulé au second poteau (1-2, 50e). Mais ensuite, les Girondins subissaient complètement l’orage stéphanois. Carrasso détournait le tir de Monnet-Paquet sur la barre, puis la frappe de Beric rasait son but…
Christophe Galtier déchantait totalement lorsque l’arbitre oubliait un penalty évident de Pallois qui fauchait Monnet-Paquet dans la surface… Mais les efforts des Verts finissaient par payer, Pajot égalisant sur corner avec l’aide de la goal-line technology (2-2, 65e). Toutes deux désireuses de s’imposer, les deux équipes jetaient leurs dernières forces dans la bataille mais sans trouver la faille, Bordeaux terminait à dix après l’expulsion de Pallois, qui fauchait Nordin.
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