Invité dans une interview pour L'Equipe à donner le nom de l'entraîneur qui l'a le plus déçu, l'ancien milieu brésilien Ederson, passé par Nice et l'OL, a cité Claude Puel. Un coach qui, selon lui, "n'a jamais accepté" son style de jeu.
Passé par l'OL entre 2008 et 2012, l'ancien milieu brésilien Ederson a connu deux entraîneurs dans le Rhône: Claude Puel et Rémi Garde. Et de son propre aveu, le courant n'est pas franchement bien passé avec l'un des deux. Dans un entretien accordé à L'Equipe, celui qui a pris sa retraite en début d'année a cité Puel comme le coach l'ayant "le plus déçu" au cours de sa carrière professionnelle, débutée en 2003.
"Il n'a jamais accepté ma spécificité"
"On n'avait vraiment pas la même vision du foot. Lui, il ne voulait que des joueurs qui savent courir, tacler et défendre. J'ai essayé mais ce n'était pas mon truc. Il n'a jamais accepté ma spécificité. La force d'un entraîneur, c'est de s'adapter au style de ses joueurs, non?", a-t-il confié.
Titulaire lors de sa première saison chez les Gones, la première également de Puel à l'OL, Ederson avait vu son temps de jeu se réduire sérieusement dès l'année suivante. Plombé ensuite par plusieurs pépins physiques, il avait retrouvé de la confiance au cours de la saison 2011-2012 avec l'arrivée de Garde sur le banc. Avant de prendre la direction de la Lazio, libre de tout contrat.
"Mon agent avait déjà bien avancé avec la Lazio Rome et je n'avais plus qu'à signer. Mais Rémi Garde m'a expliqué sa façon de voir les choses et m'a dit qu'il comptait sur moi. J'étais partagé car je sentais qu'on allait enfin pouvoir s'éclater à Lyon mais, de l'autre côté, on avait déjà presque tout ficelé avec la Lazio. J'ai failli tout annuler, mais j'ai reculé. J'avais donné ma parole", a détaillé l'ancien Niçois. Rentré au Brésil en 2015, du côté de Flamengo, il a vaincu un cancer des testicules en 2018 et espérait retrouver les terrains après cette bataille. Mais des douleurs au genou et un divorce à gérer l'ont finalement convaincu de raccrocher les crampons.
Nenhum comentário:
Postar um comentário