Les Reds n'auront douté qu'une grosse demi-heure sur la pelouse de Manchester City. Fort de son large succès de l'aller (3-0), Liverpool est parvenu à venir s'imposer au retour (2-1) pour se qualifier en demi-finales de la Ligue des champions. Et encore une fois grâce au génie de Mohamed Salah.
Liverpool a réussi à contenir la folie
116 secondes : c'est le temps qu'il a fallu à Manchester City pour commencer à refaire son retard. Après sa claque de l'aller où Liverpool l'avait surclassé (3-0), le futur champion d'Angleterre se devait de très vite marquer pour croire encore à une qualification. Sur le côté gauche, Van Djik était pressé par Sterling, au point de perdre le cuir après, c'est vrai, une faute de l'Anglais. Fernandinho récupérait le ballon et alertait le même Sterling qui profitait de l'absence de Van Djik pour être absolument seul. Son coéquipier le servait parfaitement avant que Sterling ne trouve Gabriel Jesus, seul aux six mètres (1-0, 2e). Déjà bien chaud, l'Etihad Stadium prenait feu. Acculé pendant toute la première période, Liverpool se reprenait et résistait assez bien aux offensives répétées de son adversaire. City n'était d'ailleurs pas si dangereux, excepté sur cette frappe de Bernardo Silva qui touchait le poteau (41e). L'action la plus litigieuse de cette confrontation intervenait une minute plus tard quand Sané marquait après une remise involontaire de Milner (42e). Monsieur Mateu Lahoz sifflait un hors-jeu... Au repos, tout était encore possible, mais Liverpool était parfaitement parvenu à se ressaisir pour éviter le raz de marée.
Mohamed Salah poursuit sa saison stratosphérique
À force, on ne va plus avoir les mots pour définir sa saison. Blessé en début de seconde période à l'aller et loin d'être à 100% pour le retour, Salah a envoyé les siens en demi-finales en égalisant peu après le retour des vestiaires (1-1, 56e). Sur une passe déterminante d'Oxlade-Chamberlain, Salah lançait Mané dans la surface. Suite à un sublime petit pont sur Laporte, le Sénégalais voyait Ederson sortir pour dévier le ballon. C'était sans compter sur Salah qui poursuivait son action, récupérait le ballon avant de le piquer au-dessus d'Otamendi. Pour son 39e but de sa saison ! Son neuvième en Ligue des champions. Tout simplement exceptionnel. Cette nouvelle réalisation de l'Egyptien douchait complètement, et logiquement, l'enthousiasme de Manchester City et de ses supporters. Le coup de grâce venait ensuite de Firmino, qui profitait d'une erreur de relance d'Otamendi pour ajuster Ederson (1-2, 77e). Bravo Liverpool, bravo Klopp.
Guardiola a-t-il provoqué la chute des siens à la mi-temps ?
À une heure du coup d'envoi, on n'en revenait presque pas tant cela nous semblait impossible d'aligner, un jour, un tel onze. Pour tenter la remontée, Guardiola choisissait un 3-4-3 archi offensif où De Bruyne, Sterling, Jesus, Sané et les deux Silva (Bernardo et David) étaient sur la pelouse. Avec Otamendi, Walker et le Français Laporte en défense. Choix dans un premier temps payant puisque malgré des manques, notamment sur les ailes, Manchester City maîtrisait un Liverpool très bas et bien organisé. Expulsé à la mi-temps pour avoir bien trop contesté la décision de l'arbitre de refuser le deuxième but des siens, Guardiola décidait, au retour des vestiaires, d'un choix tactique qui semble avoir provoqué la chute des siens. Jusque-là sentinelle, Fernandinho glissait en défense centrale. Option logique tant on voyait Liverpool reprendre légèrement le dessus en fin de première période. Mais ce choix allait en fait complètement déstabiliser ses joueurs, qui paraissaient presque perdus, désorganisés et visiblement pas du tout préparés à une telle modification, avec De Bruyne qui passait en numéro 6. Cela leur a été fatal. Ajoutez une grosse baisse de régime physique, dûe aux très nombreux efforts du premier acte, et vous obtenez une élimination. Demi-finaliste en 2016, Man City, malgré ses investissements massifs, échoue une nouvelle fois dans sa quête de Ligue des champions.
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