domingo, 9 de fevereiro de 2020

PSG-LYON, UNE AFFICHE DE LIGUE 1 AUX ACCENTS EUROPÉENS

Le match de clôture de la 24e levée du championnat met aux prises, ce dimanche (21h) au Parc des Princes, les deux derniers représentants français en Ligue des champions.


«On ne peut pas trop penser à Dortmund», promet Thomas Tuchel. Et pourtant, l’échéance approche. Dans neuf jours, les Parisiens se rendront en Allemagne pour leur 8e de finale aller de Ligue des champions. D’ici là, ils doivent encore aller à Dijon et Amiens la semaine prochaine. Et avant cela, ils reçoivent Lyon ce dimanche (21h), lors du dernier match de la 24e journée de Ligue 1. Un match aux allures de répétition générale pour les champions de France, avant deux parties face à des adversaires moins prestigieux. «On est véritablement concentré sur le match de (ce dimanche), contre un adversaire difficile, jure Pablo Sarabia. Les rencontres face à Lyon sont toujours disputés. Ce serait une erreur de penser à la Ligue des champions. Il faut penser au match qui vient à chaque fois.» Dont acte. Et s’il s’agit d’un match de gala, c’est encore mieux pour préparer le rendez-vous européen qui arrive. Même si l’OL devra, pour le reste de la saison, faire sans ses deux meilleurs joueurs (Memphis et Reine-Adélaïde) et que le PSG sera privé, entre autres, de Neymar ce dimanche. «C'est nécessaire de respecter les qualités de Lyon, note coach Tuchel. Ce sont toujours des matches difficiles. Mais ce sont les défis qu'on recherche.»


Et les Lyonnais, futurs adversaires du PSG en finale de Coupe de la Ligue le 4 avril, de l’OM en Coupe de France la semaine prochaine et de la Juventus, en 8es de Ligue des champions les 25 février et 17 mars, ont bien l’intention de prendre au mot l’entraîneur parisien. Certes, il n’y a pas de raison de pavoiser chez les Gones, avant de défier l’ogre parisien. Pas après une défaite à Nice (2-1) et un nul contre Amiens (0-0). Pas alors que la dernière victoire lyonnaise en L1 à Paris date de 2007 (9 victoires, 2 nuls depuis), quand Karim Benzema était encore Lyonnais. «C'est une équipe bâtie pour gagner la Ligue des champions. On va être à l'épreuve du feu, lance Rudi Garcia. On est capables de faire des résultats contre les gros. Mais il y a le PSG et les autres équipes.»
«Certains sont-ils fatigués ou bien plafonnent-ils, on peut s'interroger»    
Rudi Garcia tance ses joueurs
Anthony Lopes va dans le sens de son entraîneur en évoquant le «rouleau-compresseur» parisien, et reconnaissant qu’il faudra faire «le match parfait pour créer l'exploit». Mais l’international portugais a «envie de faire tomber le PSG» et «espère» que tous ses coéquipiers sont sur la même longueur d’onde. Lequel Lopes croit encore à une place sur le podium en fin de saison. Son équipe peut revenir à trois points de Rennes, troisième, en cas d’exploit au Parc des Princes (le classement ici). «On a perdu deux points, il faudra se rattraper à l'extérieur, lance-t-il. Contre Paris, on va essayer de tout faire pour aller prendre au moins un point, et pourquoi pas trois.» Pour cela, il faudra faire mieux qu’à Amiens. Et mieux que l’an dernier, quand Nabil Fekir et consorts avaient pris la foudre (5-0) et subi la loi d’un Kylian Mbappé en feu. Quatre buts en moins d’un quart d’heure (61e, 66e, 69e et 74e) pour ce dernier ! «On a donné le meilleur de nous-mêmes et ce n'était pas beaucoup, tempêtait Garcia après Amiens, tentant de piquer ses troupes dans leur orgueil. Trop de joueurs ont été en dessous de leur niveau normal. Certains sont-ils fatigués ou bien plafonnent-ils, on peut s'interroger. Si on affiche les mêmes défauts à Paris, on se fera corriger.»

D’ailleurs, les Parisiens auront d’autant plus à cœur de briller qu’ils n’ont disputé qu’un de leurs sept derniers matches dans leur antre, où ils n’ont perdu que deux de leurs 72 derniers matches en L1 (60 victoires, 10 nuls). Ce sera aussi leur dernier match au Parc avant Dortmund. Et l’occasion de peaufiner le 4-4-2 mis en place par coach Tuchel depuis plusieurs semaines maintenant. «L'équipe est bien équilibrée dans ce 4-4-2, analyse Sarabia. On doit essayer de rester compact, ne faire qu'un pour défendre, attaquer et être au soutien à chaque instant.» En ce moment, c’est surtout le soldat Icardi qui a besoin de soutien, malgré son but heureux à Nantes (victoire 2-1). Son premier après six matches sans marquer, après 17 réalisations sur ses 19 premières sorties. «Je suis un peu inquiet», reconnait Tuchel, qui ajoute «qu'Edi (Cavani) gagne en capacité depuis plusieurs séances d'entraînement». La guerre des 9 aura-t-elle lieu ?

Kurzawa au front contre Lyon (et à Dortmund ?)


A gauche, pas de bataille en vue. S’il est opérationnel, c’est Juan Bernat qui jouera à Dortmund. Sauf que l’international espagnol, malade et forfait contre Lyon, n’a plus joué depuis près d’un mois. Comme Abdou Diallo en a encore pour plusieurs semaines, c’est encore l’ex-futur Turinois Layvin Kurzawa qui débutera ce dimanche. L’occasion pour l’international français de faire le plein de confiance, sachant que ce sera «peut-être un peu court» pour Bernat d’ici au match contre le Borussia, par ailleurs battu à Leverkusen samedi (4-3). Mais au final, la meilleure préparation pour la C1, c’est encore de gagner en L1. 

Nenhum comentário:

Postar um comentário